«Nous pensons qu'il est important de sortir du modèle basant la survie économique du pays sur la rente pétrolière» et «on s'aperçoit que la stratégie de ces pays (émergents) a été plutôt de s'appuyer sur une ressource fondamentale : l'homme». «Nous pensons qu'il est important de sortir du modèle basant la survie économique du pays sur la rente pétrolière» et «on s'aperçoit que la stratégie de ces pays (émergents) a été plutôt de s'appuyer sur une ressource fondamentale : l'homme». L'association Tariq es-salama se manifeste régulièrement et tente tant bien que mal d'atténuer les accidents de la circulation qui reste l'un des plus grands fléaux qui causent de grandes pertes. Elle tente deparvenir à « zéro » accident dont tout le secret relève d'un petit geste: prudence et préventionC'est ce que mentionne le panel d'experts du centre des études stratégiques et d'analyses et de prospective du FLN dans leur préambule autour du thème : «sources nouvelles et renouvelables : stratégie et défis» soumis aux présents hier, à la journée d'étude tenue à Alger. Celle-ci était organisée par le Front de libération national (FLN) en collaboration avec l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), où étaient conviés des experts et des chercheurs aux côtés de responsables du FLN et de cadres de l'UGTA dont le secrétaire général, M. Sidi Saïd. Dans son allocution, tout en inscrivant la question des énergies renouvelables et de la maîtrise de sa technologie comme «des grands défis à relever», M. Sidi Saïd soulignera que ceci se traduira en premier lieu par la prise en compte des ressources humaines en déclarant que «notre pays a grand besoin de ses ressources humaines». Pour sa part, M. Belkhadem dans son intervention a amplement fait état d'un constat sur la dépendance de l'économie du pays des hydrocarbures et qu'il est temps de peaufiner la voie vers l'alternative des énergies renouvelables. Alternative dûment possible, souligne M. Belkhadem au vu des ressources renouvelables que recèle le pays à l'exemple de l'énergie solaire…. «Le pays qui ne produit pas ses besoins en médicaments, en nourriture, en armes et même en vêtements», déclare le secrétaire général du FLN «est toujours soumis» selon les propos de Belkhadem. Pour notre interlocuteur «des modèles» existent de ceux qui maîtrisent les énergies nouvelles et renouvelables de par le monde, «à nous de porter la réflexion sur l'examen des moyens de développer les énergies renouvelables». Invitant les experts et les chercheurs présents à saisir l'opportunité de la tenue de cette journée d'étude pour apporter leurs contributions sur le thème retenu et les questions s'y référent. Ne manquant pas par la même occasion d'appeler à «consacrer une part importante des recettes des hydrocarbures au développement de la recherche scientifique afin d'acquérir la maîtrise des énergies renouvelables notamment solaire» et ce, pour mettre «fin à la dépendance dans le domaine économique ». Et d'estimer «nécessaire» le développement de l'énergie nucléaire civile à même aussi de répondre aux besoins futurs du pays en énergies et de secteur économique et les besoins en matière de santé entre autre. Il est à noter que le programme national dédié aux énergies renouvelables mise sur une production de 22.000MW à l'horizon 2020, répondant ainsi à près de 40% de la production du pays en énergie. Par ailleurs, il est à rappeler que lors de la célébration du 24 février, date de nationalisation des hydrocarbures en 1971, le ministre de l'Energie et des Mines a eu à indiquer que dans le cadre de la vision globale pour l'essor du pays, «un programme de développement des énergies renouvelables et d'efficacité énergétiques a été adopté récemment (avant le 24 février NDLR) par le gouvernement». A ce propos, plus de 65 projets ont été identifiés pour la période 2011/2020, dont 10 projets pour la seule phase pilote 2011-2013, l'ensemble en vue d'atteindre une contribution des énergies renouvelables à hauteur de 40% de la production nationale d'électricité à l'horizon 2030. Ceci étant, il est utile de noter que la prise en compte efficiente du rôle de l'homme dans cette perspective est de mise et de surcroît via la revalorisation pertinente de nos ressources humaines, dont les chercheurs et les experts en la matière. Ce qui devrait inéluctablement mener à préserver en premier lieu les compétences humaines existantes et promouvoir l'approche à même d'assurer sa pérennité voire son renouvellement au sein des futures générations. Karima Bennour