L'Alliance a déclaré depuis longtemps qu'elle ne s'ouvrira pas à d'autres partis politiques. Peut-être penserait-elle qu'ainsi, elle perdrait son caractère stratégique. De toute façon, il ne s'était pas exprimé une telle demande de la part de partis consistants. L'Alliance a déclaré depuis longtemps qu'elle ne s'ouvrira pas à d'autres partis politiques. Peut-être penserait-elle qu'ainsi, elle perdrait son caractère stratégique. De toute façon, il ne s'était pas exprimé une telle demande de la part de partis consistants. Déjà que dans l'opposition, il n'y a pas tellement de partis qui peuvent constituer des menaces, pour la raison liée à l'inexistence de champ politique. Que peut peser un parti de l'opposition si on l'empêche d'utiliser les moyens d'un enracinement populaire par le biais de marches, de meetings transmis par la télévision ? Quel objectif à atteindre pour les partis du pouvoir et pour ceux de l'opposition ? Comprendre ce que recherchent les partis du pouvoir nécessite d'abord l'intégration d'une donnée incontournable, à savoir qu'il n'existe pas un pouvoir enclin à revendiquer pour lui l'euthanasie politique. Aucun parti des deux bords ne voudrait se faire hara-kiri. Il est très pénible de se faire exclure de la position de pouvoir. Comment passer sans grand dommage de la position où tout se règle par son propre poids politique ou par sa position de proximité du pouvoir à la position où plus rien ne pourrait se régler par téléphone et où on vous demande de préciser votre fonction ? N'est-ce pas que le «sort» travaille en faveur de ceux qui ont les possibilités d'ajuster les moyens à leurs ambitions et n'est-ce pas que c'est à partir d'une position de pouvoir que peuvent se rendre applicables les stratégies choisies à cet effet ? Que peuvent faire ceux qui n'ont aucun pouvoir et qui sont dans une opposition réelle ? Pour ceux qui détiennent le pouvoir et sont maîtres de l'initiative, l'objectif à atteindre ne souffre d'aucune ombre. Les véritables décideurs ne sortent pas du champ politique. S. I