Le comité ad hoc de l'Union africaine sur la situation en Libye a lancé un appel pressant au Conseil national de transition (CNT) de Libye l'invitant «à coopérer pleinement dans l'intérêt supérieur de la Libye et à aider à la recherche et à la mise en œuvre de la solution politique juste et durable que le peuple libyen appelle de tous ses vœux et que la communauté internationale assure de son soutien». Le comité ad hoc de l'Union africaine sur la situation en Libye a lancé un appel pressant au Conseil national de transition (CNT) de Libye l'invitant «à coopérer pleinement dans l'intérêt supérieur de la Libye et à aider à la recherche et à la mise en œuvre de la solution politique juste et durable que le peuple libyen appelle de tous ses vœux et que la communauté internationale assure de son soutien». Déclaration émise par l'UA à l'issue de discussions approfondies avec le président et des membres du CNT, à Benghazi. Ces discussions «ont fourni une occasion pour l'UA d'informer le CNT de ses efforts visant à trouver une solution rapide à la crise en Libye, sur la base de la feuille de route de l'UA, telle qu'articulée par le Conseil de paix et de sécurité (CPS) lors de sa 265e réunion tenue à Addis-Abeba le 10 mars dernier ainsi que des résolutions 1970 et 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies», souligne la même source. Le CNT a présenté sa vision de l'avenir de la Libye et sa position sur les efforts actuels de l'UA visant à faciliter une solution rapide à la crise en Libye, a-t-on précisé. A cet égard, le comité ad hoc et le CNT «ont traité longuement de la nécessité d'un cessez-le-feu urgent, y compris le principe du retour de toutes les forces dans leurs casernes, qui devra être surveillé par un mécanisme international crédible et efficace». Cela devra «assurer la protection effective de la population civile et créer des conditions propices à la satisfaction des aspirations légitimes du peuple libyen à la démocratie, à la liberté, à l'Etat de droit et au développement socioéconomique», relève le communiqué. Cependant, en raison d'une condition politique avancée par le CNT comme un préalable au lancement urgent de discussions sur les modalités du cessez-le-feu, «il n'a pas été possible à ce stade de dégager un accord sur la question essentielle de la cessation des hostilités». Tout en se disant «conscient» que le cessez-le-feu constitue un «élément clé» de l'œuvre de paix, le comité ad hoc a exprimé sa détermination «à poursuivre l'accomplissement de la mission dont il a été chargé» K. B.