Le coup d'envoi des activités commémoratives du 31e anniversaire du Printemps amazigh (20 avril 1980) a été donné samedi à la maison de la culture de Tizi-Ouzou en présence d'un public nombreux, composé notamment d'adhérents du mouvement associatif et d'artistes de différents horizons. Le coup d'envoi des activités commémoratives du 31e anniversaire du Printemps amazigh (20 avril 1980) a été donné samedi à la maison de la culture de Tizi-Ouzou en présence d'un public nombreux, composé notamment d'adhérents du mouvement associatif et d'artistes de différents horizons. Les activités de cette manifestation, placée cette année sous le triptyque «union, solidarité et développement», se dérouleront du 16 au 23 avril courant au niveau de la maison de la culture Mouloud-Mameri, du théâtre régional Kateb-Yacine, de centres de formation professionnelle, de résidences universitaires et des chefs-lieux de daïra. De multiples expositions en relation avec le patrimoine culturel dans ses diverses facettes, des coupures de presse restituant la chronologie du 20 Avril 1980, des récitals poétiques, des représentations théâtrales, des projections de films et des conférences sur des thèmes liés à l'événement ou traitant du fait amazigh à travers l'histoire, sont parmi les activités inscrites au programme de cette manifestation, au titre de laquelle sont prévus pas moins de 30 galas, animés par près de 80 artistes, a indiqué le directeur de la culture, Ould Ali El- Hadi. La journée du 20 avril sera marquée par des recueillements sur des tombes de militants de la cause amazigh et des témoignages sur les événements du 20 Avril 1980, avec des acteurs du Mouvement culturel berbère (MCB). Le directeur de la culture a rappelé, à cet égard, les principaux acquis ayant jalonné le mouvement de revendication amazigh, dont l'introduction de la langue amazigh dans le système éducatif national, la création du Hau-Commissariat à l'amazighité, et la constitutionnalisation de tamazight comme langue nationale. «Les vrais militants de la cause amazigh sont ceux qui ont inscrit leur combat dans le cadre de l'Etat nation», a fait remarquer ce responsable, se comptant parmi l'un des animateurs du MCB, en soulignant la nécessité de «préserver ce cadre national de la revendication amazigh, par fidélité aux idéaux de nos aînés». Agence