Impliquées dans différentes formes de délinquance et de criminalité, 17 676 personnes, dont 806 mineurs et 557 femmes, ont été arrêtées par les services de la Gendarmerie nationale durant le premier trimestre de l'année en cours. Impliquées dans différentes formes de délinquance et de criminalité, 17 676 personnes, dont 806 mineurs et 557 femmes, ont été arrêtées par les services de la Gendarmerie nationale durant le premier trimestre de l'année en cours. Les statistiques fournies par la cellule de communication du commandement de la gendarmerie montrent une baisse de 0,66% dans le nombre d'arrestations par rapport à la même période de l'année dernière mais, en revanche, une hausse de 15,55% a été constatée dans le volume d'affaires enregistrées. Ces dernières sont au nombre de 16 968 dont 1 341 crimes, 12 709 délits et 304 contraventions. 53% des affaires relèvent de la criminalité de droit commun, 17% des infractions aux lois spéciales (infractions qui relèvent du code civil), 15% représentent le crime organisé alors que 15% des procédures concernent l'exécution des mandats de justice. Pour ce qui est du crime organisé, les gendarmes ont traité de janvier à fin mars, 2 564 affaires impliquant 3 526 personnes. «L'analyse de cette activité fait ressortir que la criminalité organisée, 15,11 % de la totalité des affaires traitées, a enregistré une baisse de 22,04% en matière d'affaires constatées par rapport au 1er trimestre 2010», explique la cellule de communication. Il s'agit, entre autres, de 460 affaires de trafic de stupéfiants permettant l'arrestation de 502 personnes et la saisie de plus de 11 tonnes de kif traité, près de 2 kg de cocaïne, plus de 300 grammes d'héroïne et près de 13 000 comprimés de psychotropes. «En matière de trafic de stupéfiants, il ressort que 74,13% des affaires concernent la détention et l'usage de stupéfiants, 19,34% la commercialisation de drogues, 4,34% la consommation de psychotropes et 1,30% la commercialisation de psychotropes», souligne la même source. Par ailleurs, durant la même période, quatre autres affaires ont été enregistrées à Aïn-Témouchent et Mostaganem où la mer a rejeté des colis de drogue récupérés par les services de sécurité pour une quantité globale de près de 271 kg de kif traité et de près de deux kg de cocaïne. Par ailleurs, quatre affaires de culture de plants de drogue ont été traitées par les unités de la Gendarmerie nationale d'Adrar, où il a été découvert et saisi 340 pieds de pavot à opium, 490 plants de cannabis, 850,1 g d'opium et 38,5 kg de graines de cannabis. Une activité qui représente 0,86% du trafic trimestriel de stupéfiant. Le bilan de la gendarmerie fait, également, ressortir 232 affaires de trafic d'armes et de munitions qui constituent un taux de 9% du crime organisé constaté (avec une baisse de 18,02% par rapport à 2010). En effet, 29 fusils de chasse, une arme de guerre, cinq armes de poing, 11 armes artisanales, 12 651 cartouches de différents calibres, 275 kg de poudre noire et 6,6 kg de sachem ont été saisis. «Dans cette catégorie, il a été relevé un fort pourcentage d'éleveurs et de nomades impliqués dans cette criminalité, où les mis en cause visaient la protection de leurs biens et cheptels», a tenu à préciser la cellule de communication de la gendarmerie. Pour ce qui est du trafic des véhicules, les unités de la police judiciaire de cette institution ont constaté en ce début d'année, 171 affaires représentant 6,66% du crime organisé, soit une hausse de 43,85% par rapport à l'année dernière. A noter que le mode opératoire le plus répandu dans cette catégorie de trafic est l'acquisition de cartes grises de véhicules accidentés et hors d'usage, puis le remplacement du numéro de châssis du véhicule en situation irrégulière par celui du véhicule réformé mentionné dans la carte grise acquise. Radia Zerrouki