La première édition du Salon national inversé de la sous-traitance (Sanist), qui se tient du 25 au 28 avril au Palais des expositions des Pins Maritimes, est organisée par la Chambre algérienne du commerce et d'industrie (CACI) en collaboration avec la Safex et les Bourses régionales de sous-traitance et de partenariat, BASTP Centre, BSTP Est et BSTP Sud, et ce, sous le haut patronage du président de la République et le soutien du Ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi. La première édition du Salon national inversé de la sous-traitance (Sanist), qui se tient du 25 au 28 avril au Palais des expositions des Pins Maritimes, est organisée par la Chambre algérienne du commerce et d'industrie (CACI) en collaboration avec la Safex et les Bourses régionales de sous-traitance et de partenariat, BASTP Centre, BSTP Est et BSTP Sud, et ce, sous le haut patronage du président de la République et le soutien du Ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi. Il est à noter que ce Salon a reçu, lors de la première journée, Mohamed Benmeradi et le ministre du Commerce, Mustapha Bendada. Ce Salon n'est pas du tout un salon classique. En plus d'être «réservé exclusivement aux industriels et prestataires de services nationaux», les rôles sont inversés. Les exposants sont les acheteurs et exposent leurs besoins en achats de produits, fournitures ou services. Ce sont les vendeurs qui «viennent en visiteurs pour prendre connaissance des besoins des acheteurs et tenter d'y répondre selon des conditions techniques et commerciales qui se négocient entre les deux parties». Ainsi, plus de 47 exposants venus de tout le territoire national sont présents. Il faut dire que ce Salon est très professionnel. Seuls les sous-traitants et les industriels sont autorisés à participer. Les sociétés commerciales, dont les sociétés d'import-export, les bureaux de liaison et les firmes étrangères ne sont pas invitées à y contribuer. «L'objectif visé par le Salon est de développer l'intégration industrielle nationale, la sous-traitance, la production et l'emploi également», nous dira à ce sujet Kadri Saâdane, le directeur des relations internationales au niveau de la CACI. D'autre part, concernant le flux des visiteurs, notre interlocuteur pense qu'il y a quand même des visites d'industriels algériens qui s'annoncent même si c'est un peu trop tôt pour en juger. Les participants ont répondu présents «de la plus petite PME à la grosse société, et même Sonatrach». Parmi les participants, l'Etablissement central de construction (EPIC du ministère de la Défense nationale),qui s'étale sur tout le territoire national et réalise des produits dans le cadre du bâtiment industrialisé. La difficulté rencontrée par cette entreprise consiste en la cherté des matières premières. «Tous les matériaux que ce soit la tôle, les matériaux d'isolation ou les produits contre le feu sont importés. Nous espérions par notre participation que les visiteurs puissent investir dans ce domaine parce que les coûts d'importation sont très lourds même pour l'Etat», s'est exprimé le directeur d'étude de l'établissement et représentant de l'entreprise, Bouzid Mouloud. L'organisation du Sanist constitue sans aucun doute un cadre original et approprié afin de dynamiser les relations de sous-traitance entre les entreprises nationales industrielles, les grandes entreprises, les PMI et micro-entreprises, renforcer le tissu industriel et œuvrer à l'intégration économique nationale. La suite de ce premier Salon inversé s'annonce prometteuse. Hassiba Abdallah