L'universitaire et chercheur Abdelmadjid Merdaci a indiqué, mercredi à Constantine, au cours du 14e séminaire sur le fida (ou guérilla urbaine), que Messaoud Boudjeriou «était un chef politique avant d'être un chef militaire». L'universitaire et chercheur Abdelmadjid Merdaci a indiqué, mercredi à Constantine, au cours du 14e séminaire sur le fida (ou guérilla urbaine), que Messaoud Boudjeriou «était un chef politique avant d'être un chef militaire». Toutes les opérations militaires qu'il avait commandées, dès l'âge de 24 ans, étaient «politiquement justifiées vis-à-vis de la direction de la Révolution et du Gouvernement provisoire de la république algérienne (GPRA)», a précisé cet universitaire. Le séminaire, organisé annuellement par le bureau de wilaya de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), en collaboration avec l'association «Jil Novembre 1954», en commémoration de l'anniversaire de la mort du chahid Messaoud Boudjeriou, a donné lieu à une évocation de l'histoire du fida et son rôle dans la Révolution du 1er novembre 1954 de manière générale. Il y a été révélé, notamment, que la première réunion préparatoire de la Révolution, à Constantine, a été tenue au domicile du chahid Smain Ziguet et que Messaoud Boudjeriou y avait pris part aux côtés, entre autres, de Didouche Mourad, Ahmed Mechati, Abdeslam Habbachi et Slimane Mellah. Cette 14e édition du séminaire sur le fida a également constitué une occasion pour souligner le mérite historique, en matière de guérilla urbaine, de la ville du Vieux Rocher. Messaoud Boudjeriou est né le 30 mars 1930. Il avait procédé, au lendemain du déclenchement de la guerre de Libération nationale, au découpage de la ville de Constantine en 11 secteurs, avant de constituer des «groupes de choc» présidés par Amor Zaâmouche (dit Ali Wolf) et un «groupe des bombes» confié à Mohamed Ghenai. Il est tombé au champ d'honneur, le 28 avril 1961, au cours d'un violent accrochage au sud du massif de Collo. Agence