Une attaque terroriste contre un poste de contrôle à Homs, en Syrie, vendredi, a fait dix morts, parmi les soldats et les policiers. Par ailleurs, un précédent bilan avait fait état de cinq morts, un officier de l'armée et quatre policiers, dans cette grande cité industrielle située à 160 km au nord de Damas. Une attaque terroriste contre un poste de contrôle à Homs, en Syrie, vendredi, a fait dix morts, parmi les soldats et les policiers. Par ailleurs, un précédent bilan avait fait état de cinq morts, un officier de l'armée et quatre policiers, dans cette grande cité industrielle située à 160 km au nord de Damas. Les informations font état aussi d'unités de l'armée et des forces de sécurité syrienne qui ont pourchassé «les groupes terroristes armés» dans les environs de Homs, et ce, «après l'attaque menée contre un poste de contrôle de l'armée et de la police», selon le porte-parole, du gouvernement. «A cause de ces affrontements, le nombre des martyrs de l'armée et de la police est passé à 10 morts et plusieurs blessés», a-t-il ajouté, tout en précisant qu'il y avait aussi des morts et des blessés au sein des «groupes terroristes». Pour sa part, une source des militants des droits de l'Homme a fait état d'au moins 26 manifestants tués vendredi lors de la dispersion par les forces de sécurité syriennes de deux manifestations anti-régime à Homs et à Hama dans le centre de Damas. La Syrie qui depuis la mi mars fait face à un mouvement de contestation et revendicatif qui s'inscrit dans durée même après les annonces de lancement reformes politiques par le président Bachar Al-Assad. Il est à noter que le gouvernement syrien attribue «aux groupes terroristes armés» la responsabilité de l'instabilité qui prévaut dans certaines villes syriennes. Une situation amenant des capitales occidentale, dont Washington et l'Union européenne qui n'ont pas tardé à adopter des sanctions contre des personnalités syriennes proches du régime. Par ailleurs depuis quelque jours, les relations entre Ankara et Damas sont tendues suite aux propos tenus par certains responsables turcs critiquant la gestion de la crise par les responsables syriens. Autre fait nouveau, hier, des opposants syriens ont soumis hier, au président Bachar Al-Assad une proposition pour la tenue d'«élections libres» dans six mois pour sortir le pays de la crise. Les initiateurs de la dite proposition tout en invitant le président syrien à aller vers « un régime démocratique», ils lui ont indiqué que «les Syriens vous en seront reconnaissants et c'est possible de le faire». Les opposants appellent aussi à la libération de «tous les détenus politique et à engager un dialogue national», pour la tenue d'«élections libres et démocratiques dans six mois en autorisant le pluralisme politique». R. I.