Au lendemain d'une forte journée de protestation ayant fait au moins 26 morts, les chars de l'armée ont pénétré tôt hier matin dans l'un des foyers de la contestation du régime dans le nord-ouest du pays. Au lendemain d'une forte journée de protestation ayant fait au moins 26 morts, les chars de l'armée ont pénétré tôt hier matin dans l'un des foyers de la contestation du régime dans le nord-ouest du pays. L'armée syrienne est entrée hier à bord de chars à Banias, l'un des foyers de la contestation du régime dans le nord-ouest du pays, alors que les communications et l'électricité y ont été coupées, ont indiqué des militants des droits de l'Homme. Les chars ont pénétré tôt le matin à Banias et tentent de se diriger vers les quartiers sud de la ville, bastion des manifestants, a rapporté le journal Libération Des habitants ont «formé des boucliers humains» pour empêcher les chars d'avancer vers ces quartiers, ont-ils affirmé. Les communications et l'électricité ont été coupées dans la ville, alors que des bateaux de l'armée patrouillent au large face aux quartiers sud, selon les mêmes sources. En outre, des chars encerclent le village voisin de Bayda, selon les militants. La ville de Banias est encerclée par l'armée depuis plus d'une semaine. Mercredi soir, les forces de sécurité avaient renforcé le siège de Banias où des milliers de personnes avaient manifesté contre le régime. «Il semble qu'ils s'apprêtent à attaquer la ville comme ils l'ont fait à Deraa», une ville du sud où est née le mouvement de contestation et où l'armée a pénétré le 25 avril avant de commencer à s'en retirer jeudi, avait indiqué l'un de ses militants. Vendredi, des chars ont pris position dans le centre de Homs et dans des quartiers périphériques de cette importante cité industrielle à 160 km au nord de la capitale, selon des militants. Le même jour, au moins 26 manifestants protestant contre le régime ont été tués par les forces de sécurité dans plusieurs villes du centre et de l'ouest, dont 16 à Homs. Les autorités ont annoncé de leur côté la mort de 10 soldats et policiers dans une attaque «terroriste» à Homs. En outre, Riad Seif, l'une des principales figures de l'opposition âgé de 64 ans et souffrant d'un cancer, a été arrêté à Damas, selon le journal Le ministère de l'Intérieur avait appelé les Syriens à «s'abstenir de participer à tout sit-in ou manifestation» à l'occasion de la journée baptisée «Vendredi du défi» par les opposants. «La violence qui empire toujours, les arrestations massives et les mauvais traitements infligés aux détenus n'ont fait que renforcer la détermination des manifestants à travers le pays», a estimé Amnesty International. La Syrie est en proie à une contestation sans précédent du régime du président Bachar al-Assad qui a succédé au pouvoir à son père décédé en 2000 Hafez el-Assad. Selon des ONG, depuis le début de la révolte le 15 mars, des milliers de personnes ont été arrêtées et plus de 600 ont été tuées L'armée syrienne est entrée hier à bord de chars à Banias, l'un des foyers de la contestation du régime dans le nord-ouest du pays, alors que les communications et l'électricité y ont été coupées, ont indiqué des militants des droits de l'Homme. Les chars ont pénétré tôt le matin à Banias et tentent de se diriger vers les quartiers sud de la ville, bastion des manifestants, a rapporté le journal Libération Des habitants ont «formé des boucliers humains» pour empêcher les chars d'avancer vers ces quartiers, ont-ils affirmé. Les communications et l'électricité ont été coupées dans la ville, alors que des bateaux de l'armée patrouillent au large face aux quartiers sud, selon les mêmes sources. En outre, des chars encerclent le village voisin de Bayda, selon les militants. La ville de Banias est encerclée par l'armée depuis plus d'une semaine. Mercredi soir, les forces de sécurité avaient renforcé le siège de Banias où des milliers de personnes avaient manifesté contre le régime. «Il semble qu'ils s'apprêtent à attaquer la ville comme ils l'ont fait à Deraa», une ville du sud où est née le mouvement de contestation et où l'armée a pénétré le 25 avril avant de commencer à s'en retirer jeudi, avait indiqué l'un de ses militants. Vendredi, des chars ont pris position dans le centre de Homs et dans des quartiers périphériques de cette importante cité industrielle à 160 km au nord de la capitale, selon des militants. Le même jour, au moins 26 manifestants protestant contre le régime ont été tués par les forces de sécurité dans plusieurs villes du centre et de l'ouest, dont 16 à Homs. Les autorités ont annoncé de leur côté la mort de 10 soldats et policiers dans une attaque «terroriste» à Homs. En outre, Riad Seif, l'une des principales figures de l'opposition âgé de 64 ans et souffrant d'un cancer, a été arrêté à Damas, selon le journal Le ministère de l'Intérieur avait appelé les Syriens à «s'abstenir de participer à tout sit-in ou manifestation» à l'occasion de la journée baptisée «Vendredi du défi» par les opposants. «La violence qui empire toujours, les arrestations massives et les mauvais traitements infligés aux détenus n'ont fait que renforcer la détermination des manifestants à travers le pays», a estimé Amnesty International. La Syrie est en proie à une contestation sans précédent du régime du président Bachar al-Assad qui a succédé au pouvoir à son père décédé en 2000 Hafez el-Assad. Selon des ONG, depuis le début de la révolte le 15 mars, des milliers de personnes ont été arrêtées et plus de 600 ont été tuées