Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, prendra part lundi et mardi à Paris à une conférence ministérielle ayant pour objet la définition d'une stratégie de lutte contre le trafic de drogue, dont la cocaïne et le cannabis, indique dimanche un communiqué du ministère. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, prendra part lundi et mardi à Paris à une conférence ministérielle ayant pour objet la définition d'une stratégie de lutte contre le trafic de drogue, dont la cocaïne et le cannabis, indique dimanche un communiqué du ministère. M. Ould Kablia, qui sera accompagné d'une délégation interministérielle, est mandaté par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika pour représenter l'Algérie à cette réunion répondant à une invitation de M. Nicolas Sarkozy, président actuel du G8, précise cette source. L'objectif de cette rencontre, à laquelle sont conviés une vingtaine de pays représentant l'Afrique, l'Amérique, l'Europe et l'Asie, «vise le renforcement de la coopération internationale et régionale dans la lutte contre ce fléau qui présente, en corrélation avec les autres formes de criminalité organisée, une menace pour la stabilité et le développement socioéconomique des Etats», précise encore le communiqué du ministère de l'Intérieur. La participation de l'Algérie à cette conférence «témoigne de la détermination affichée par nos autorités au plus haut niveau à contribuer aux différents efforts et initiatives menés sur le plan international (ONU), régional (Union africaine) ou bilatéral, pour tenter de trouver les solutions adaptées face à l'ampleur prise par le trafic de drogue, qui ne cesse de croître, mettant en péril la santé et l'équilibre des sociétés», souligne la même source. «L'Algérie, confrontée en premier lieu au trafic de cannabis, drogue la plus consommée à l'échelle africaine, plaide pour une démarche globale à mettre en place dans la lutte contre le trafic de drogue et le crime organisé dans le cadre des conventions des Nations unies, notamment celles liées à la lutte contre les stupéfiants et celles ayant trait aux effets découlant de la connexion avec les autres types de crimes comme le terrorisme et le blanchiment d'argent», ajoute le communiqué. R. N.