La majorité des malades cardiaques en Algérie sont traités actuellement par cathétérisme interventionnel, a affirmé, dimanche à Alger, le chef de service de cardiologie à l'hôpital militaire Mohamed- Seghir-Neqache, le Pr Naima Adjroud. La majorité des malades cardiaques en Algérie sont traités actuellement par cathétérisme interventionnel, a affirmé, dimanche à Alger, le chef de service de cardiologie à l'hôpital militaire Mohamed- Seghir-Neqache, le Pr Naima Adjroud. L'utilisation de la technique du cathétérisme interventionnel dans le monde remonte aux années 1980, tandis qu'en Algérie, elle date des années 1990 et a permis le traitement de plusieurs personnes souffrant d'atteintes cardiovasculaires, a précisé le professeur Adjroud en marge des 23es entretiens médicaux sur les cardiopathies organisés au sein du même établissement hospitalier. La technique du cathétérisme interventionnel consiste en la réalisation d'actes opératoires sur les cavités et les vaisseaux cardiaques (artères coronaires), sans le recours à la chirurgie, épargnant au patient une longue hospitalisation et des frais colossaux. La technique du cathétérisme interventionnel «ne nécessite pas l'ouverture du thorax ou l'anesthésie du patient qui quitte l'hôpital au bout de 48 heures au plus», a-t-elle souligné. A cet égard, le président du comité d'organisation de ce colloque et spécialiste en cardiologie à l'hôpital militaire Mohamed-Seghir-Neqache, le Pr Mohand Haddak, a affirmé que l'utilisation de la technique de l'angioplastie est de plus en plus utilisée, en particulier au sein des établissements hospitaliers publics et privés, passant de 2 000 opérations en 2008 à 4 000 actuellement. L'angioplastie est une opération qui consiste à réparer un vaisseau en pratiquant une suture ou une désobstruction, ou à le remodeler par exemple en l'élargissant au moyen d'un stent, en vue de permettre une meilleure circulation du sang. La prise en charge des malades cardiaques est en nette amélioration, a-t-il souligné, précisant que 50% des cas enregistrés ont bénéficié de ce traitement durant les six heures qui ont suivi leur crise, leur évitant ainsi un infarctus. Le professeur Haddak a passé en revue les différentes maladies pouvant mener aux cardiopathies, notamment le diabète, l'hypertension artérielle et l'obésité, outre le facteur de l'âge. M. L.