Un mécanisme international qui oriente les investissements vers l'énergie propre et les technologies de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les pays en développement a enregistré son 3 000e projet, a annoncé jeudi le secrétariat de la Convention-cadre sur les changements climatiques (CCNUCC). Un mécanisme international qui oriente les investissements vers l'énergie propre et les technologies de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les pays en développement a enregistré son 3 000e projet, a annoncé jeudi le secrétariat de la Convention-cadre sur les changements climatiques (CCNUCC). Il s'agit d'un projet d'énergie éolienne en Mongolie intérieure, en Chine, a précisé la CCNUCC dans un communiqué de presse. Le Mécanisme de développement propre s'inscrit dans le cadre du Protocole de Kyoto, un complément à la Convention qui contient des mesures juridiquement contraignantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le projet devrait permettre de réduire les émissions de dioxyde de carbone, le gaz à effet de serre qui contribue le plus au changement climatique dû aux êtres humains, à hauteur de plus de 101 000 tonnes par an. Il comprendra l'installation de 41 turbines éoliennes capables de produire jusqu'à 49,5 mégawatts d'électricité. L'électricité produite sera injectée dans le réseau d'alimentation et remplacera l'électricité qui, autrement, aurait été produite par la combustion de matières fossiles riches en carbone. « Le Mécanisme de développement propre est en évolution et continuera à l'être. Mais du concept original jusqu'à maintenant, il a été un succès au-delà des attentes initiales, non seulement par le nombre de projets mais aussi par sa capacité à attirer les investissements du secteur privé pour améliorer les moyens de subsistance et l'environnement des gens dans le monde en développement », a déclaré Christiana Figueres, la secrétaire exécutive de la CCNUCC. Le mécanisme a été créé par les gouvernements sur le principe que chaque projet doit entraîner une réduction réelle et transparente des émissions de carbone d'une manière qui contribue au développement durable. « Le monde ne va pas résoudre le changement climatique sans un engagement de plus en plus important envers la coopération internationale », a déclaré Mme Figueres. « Cela signifie qu'on doit donner les moyens au secteur financier et aux entreprises d'aider à mettre l'argent et la technologie là où ils sont le plus nécessaires dans le monde en développement, ainsi que dans le monde développé », a-t-elle dit. 71 pays ont des projets entrant dans le cadre du Mécanisme de développement durable. Outre les 3 000 projets déjà enregistrés à ce jour, il y en a environ 2 600 autres en cours de validation. Agence