Le nouveau ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi préconise que la technologie du captage et la séquestration de CO2 (CSC) doit être vulgarisée à tous les secteurs d'activités. «La technique du CSC devrait être reconnue et soutenue par le prochain accord des Nations Unis sur les changements climatiques comme une technologie de réduction de gaz à effet de serre qui doit bénéficier du Mécanisme de développement propre (MDP)», a-t-il indiqué, au 2ème symposium international sur le développement et le déploiement du CSC. Pour rappel, le MDP est un mécanisme économique, élaboré dans le cadre du Protocole de Kyoto, dont l'objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. Les pays développés refusent jusqu'à maintenant de reconnaître la technique d'enfouissement de C02 comme une technologie efficace dans la réduction de gaz à effet de serre car elle n'est pas une technologie qui y va dans leurs propres intérêts économiques, estiment certains experts. L'Algérie pionnière du captage du CO2 Pionnière dans l'industrie de l'enfouissement de CO2, l'Algérie a construit en 2004 l'usine de Krechba à In Salah, une joint-venture entre Sonatrach, BP et Statoil. Cette usine, dont le coût de réalisation est 100 millions de dollars capte et séquestre annuellement environ 600.000 m3 de CO2, ce qui équivaut aux émissions de 200.000 véhicules chaque année, a-t-il précisé.