Le nationalisme, c'est une conscience commune d'un destin commun. Il n'y a plus juste cause à défendre que la sécurité et la stabilité du pays, la fierté et la dignité du peuple, la liberté et le droit du citoyen. Et le militant politique a pour engagement perpétuel la défense de son idéal avec fidélité et dévouement. Le jeu du caméléon Il faut le dire avec force conviction : il y a des hommes dont la position politique est d'une rectitude irréprochable et qui refusent catégoriquement de jouer le jeu du caméléon. Et le simple citoyen sait bien ce que l'injustice veut dire, il sait aussi ce qu'est la violence quotidienne. Il sait, encore, la réalité de la hogra et de la marginalisation et sait surtout la signification de l'attentat à la conscience. «Le ver est dans le sel» Il n'est plus pathétique qu'un homme qui change de position politique au premier coup de vent. «Le ver est dans le sel», comme on dit chez nous, ce qui est contre nature. L'acte irresponsable d'ingérence dans les affaires réservées de la présidence et de la Défense pour faire la lecture des pensées et des arrière-pensées du président Bouteflika et de l'Armée constitue une déviation grave. On se souvient si bien, il y a quelques années, que ces gens-là étaient les auteurs célèbres de la fixation diabolisante faite sur l'Armée. Et, présentement, par le même procédé de manipulation politico-médiatique, ils se veulent des donneurs d'ordres et des conseilleurs faisant appel à l'Armée pour destituer le Président. Une leçon concrète à méditer, l'Algérie a son Armée qui la protège de toute agression intra muros et/ou extra muros afin de ne jamais, au grand jamais, outrepasser la ligne rouge qui limite la liberté de dire. Et même si ces gens-là détiennent une autorité papale, qu'ils se rappellent ce qu'a dit le maréchal Staline, ancien chef de l'Etat de l'URSS : « Le Pape ! C'est combien de Divisions ?» Nul n'est censé ignoré que le chef de l'Etat et l'Armée détiennent toutes les données informationnelles et, donc, savent bien ce que ne savent point ces illuminés. Enfin, l'Armée nationale populaire est une institution républicaine dont la composante humaine de son haut commandement est doué d'un nationalisme au-dessus de tout soupçon et d'une intégrité morale et intellectuelle irréprochable. Le complexe du mauvais élève Chez nous, comme ailleurs, il y a des gens qui s'emballent pour chauffer le bendir à l'occasion ; ce sont ceux qui chevauchent les nuages et surfent sur les vagues. Raison de dire que l'esprit rancunier est un prêcheur de haine sans foi ni loi. L'incitation à la violence n'est pas le propre du maître, mais le complexe du mauvais élève. On n'est plus contre la violence si l'on ouvre un fonds de commerce politique ayant pour face cachée la propagande de l'ultraviolence. Cette preuve d'immoralité politique constitue une erreur d'appréciation du terrain commise par un groupuscule d'opposants éloignés des réalités algériennes et qui ne cessent de s'investir dans l'outrageante provocation,en vue de nous offrir en spectacle à l'étranger. La lecture erronée de l'histoire de l'Algérie et la méconnaissance de la composante sociologique du peuple conduisent, inévitablement, à la déviation de l'analyse des faits sociaux, avec pour résultat final l'incompréhension de la société. L'extrême violence des mots Outrepasser le bon usage du droit à la libre expression est une tentative exagérée de viol de la conscience de l'opinion publique. L'hystérie qui pousse ces illuminés à se vouloir opposants extrémistes, excessivement négativistes, est un signe manifeste d'absence de lucidité politique. Il faut savoir faire la différence entre l'immobilisme politique et la recherche permanente de la stabilité politique. Il est terriblement dévalorisant de se déconnecter de sa société. La limite observable par les personnes douées de bon sens est dans l'abstinence de pérorer jusqu'à la déraison afin de mieux décrypter le code de déontologie politique, car la précipitation est mauvaise conseillère. L'extrême violence des mots, le choc du discours, la crispation des pensées et la sophistication des idées en vue d'instrumentaliser l'opinion constituent un abus de confiance intellectuelle. Ces esprits mal intentionnés, gavés de suffisance, se sont autoproclamés détenteurs exclusifs de la suprême vérité. Et pourtant, l'éthique stipule que le politiquement correct a pour fondement primitif le devoir d'être respectueux en vue de devenir respectable. En démocratie, il y a de nombreuses formes pacifiques de l'expression, la contestation, la protestation, l'indignation et la manifestation. Cependant, le bon gouvernant ne marche pas à la guise d'une infime minorité, isolée dans sa désolation, ni selon les désirs des uns, ni suivant l'humeur ou l'état d'âme des autres. L'incroyable déformation de la vérité La spéculation sur l'état de santé du président Bouteflika, propagé par cet illustre comploteur, comme s'il a le droit divin de pénétrer dans le secret des dieux, par la force de son imagination, sans que nul ne sache vraiment par quel pouvoir magique il a obtenu ce savoir. L'argumentaire avancé par cet acteur de l'opposition ne résiste à aucune réalité, car ce n'est point une parole divine d'origine coranique et/ou évangélique, mais une incroyable déformation de la vérité par l'exploitation de l'abus de langage à des fins purement politiciennes. Certes, la vie privée du chef de l'Etat aussi bien que sa maladie sont de l'ordre du secret d'Etat hyper bien gardé et ce, dans le monde entier. A titre d'exemple éloquent, on cite les cas des présidents G. Pompidou et F. Mitterand en France, H. Moubarak en Egypte et des rois Hassan II du Maroc, Hussein de Jordanie et d'autres encore, mais aucun citoyen de leurs pays respectifs n'a osé blâmer leur état de santé ni surtout faire appel à l'armée pour les démettre de leur fonction de chef d'Etat. En Algérie, la présidence de la République a opté pour la transparence afin de tenir l'opinion publique bien informée sur l'état de santé du Président, sur son évolution et sur sa convalescence jusqu'au dernier contrôle médical postopératoire et finalement la déclaration publique de ses médecins soignants sur son rétablissement et son aptitude physique et intellectuelle à exercer pleinement sa fonction de président. Porter la paix en tout lieu L'optimisme est un excellent remède contre les mauvaises pensées qui polluent l'atmosphère de l'environnement politique. Franchement, en démocratie, le mandat de gouvernance présidentielle de M. Abdelaziz Bouteflika n'est pas négociable. Il appartient à toutes les forces vives de la nation de concourir à faire des propositions intelligentes, dans le sens majeur de ce qui est politiquement correct, dans le respect des spécificités algériennes et des principes universels. L'Algérie a un passé glorieux, un présent chargé de promesses et un avenir certainement radieux. Le Président Bouteflika a mené des héros au combat de la paix pour la plus glorieuse des victoires. Il est l'homme d'exception qui a accompli la mission sacrée de porter la paix en tout lieu, semer la concorde dans tous les cas, cultiver la réconciliation en toutes circonstances. Les Algériennes et les Algériens, jeunes et moins jeunes, du pays profond admirent infiniment leur Président au summum de l'exemplarité salutaire, aiment intimement l'Algérie de tous les Algériens et adorent spirituellement la paix des hommes. Il sied au peuple de confirmer son estime et sa confiance de par la libre expression et l'exercice souverain du choix de l'homme qui prendra en charge sa destinée au prochain rendez-vous en 2014. Ali Benattallah, auteur de Pour l'amour de l'Algérie et de Pardon et Paix