Treize étudiantes de l'Université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, résidant à la cité U de M'douha, sur une cinquantaine admises, lundi en fin de journée, au service des maladies infectieuses du Centre hospitalo-universitaire Nédir Mohamed de la même ville, suite à une intoxication alimentaire, sont toujours gardées en observation médicale, a-t-on appris mardi de sources hospitalières. Selon un responsable de cette résidence universitaire filles, il a été enregistré plus de 200 cas d'intoxication alimentaire, suite à la consommation, durant la journée de lundi, de la pâtisserie (mille-feuilles) au petit déjeuner et du poulet au dîner. La même source a indiqué que des échantillons de ces deux produits incriminés ont été prélevés à des fins d'analyse. «Un poste fixe de surveillance médicale a été aussitôt mis en place, lundi, dans l'enceinte même de cette résidence universitaire pour prendre immédiatement en charge les étudiantes qui présentent des symptômes d'intoxication alimentaire et les transférer, si nécessaire, vers le CHU», a indiqué la même source qui a fait cas également de la mobilisation d'ambulances pour «l'évacuation des résidentes présentant des troubles digestifs», ces derniers ayant été contractés, selon la même source, «mardi en fin de journée, soit au lendemain de la consommation des produits cités, la pâtisserie et le poulet». Plus de 200 étudiantes présentant les symptômes d'une intoxication d'origine alimentaire ont été consultées depuis lundi en fin de journée jusqu'à mardi matin, au CHU, a-t-on indiqué de sources hospitalières, évoquant «différents degrés de gravité». Vers 12 heures, 13 étudiantes étaient encore gardées en observation au service infectieux du CHU, a-t-on poursuivi de mêmes sources. Ces cas d'intoxication alimentaire présentaient des symptômes dont notamment des douleurs abdominales, vomissements, fièvre, état de fébrilité et dysenterie, selon ces mêmes sources hospitalières qui font cas de la mobilisation, depuis hier mardi, de deux équipes médicales du CHU, dépêchées au niveau de cette résidence universitaire pour prodiguer des soins nécessaires aux étudiantes présentant les symptômes précités (cas déclarés) et faire face à l'apparition d'éventuels nouveaux cas sachant que les signes d'intoxication alimentaire peuvent surgir trois jours après sa manifestation, a-t-on expliqué de mêmes sources. Rabah M.