«Nous demandons l'intégration, donnez-nous nos droits...», tels sont les slogans qui ont été brandis par la majorité des enseignants contractuels protestataires, lors d'un sit-in observé, hier à Alger, devant la Commission consultative de promotion et de protection des droits de l'homme. L'action a été menée, suite à l'appel lancé par le Syndicat national des enseignants contractuels (Snec). Pour ce faire, les enseignants contractuels ont voulu remettre une plate-forme de revendications au président de la Commission consultative de promotion des droits de l'homme, dans laquelle ils demandent «l'intégration des enseignants contractuels et l'attribution des salaires des enseignants non payés». Une délégation des enseignants a été reçue par le secrétaire général du président de la Commission consultative de promotion des droits de l'homme. Le secrétaire général de ladite commission a promis à la délégation de remettre la plate-forme de revendications au président de la commission dans un délai de 24 heures. Par ailleurs, les travailleurs affiliés au Syndicat national des enseignants contractuels se disent «déterminés à maintenir leur sit-in 24 heures durant», selon Mériam Maârouf présidente et porte-parole du Syndicat national des enseignants contractuels. «Notre action a pour objectif de demander nos droits qui sont très clairs, à savoir l'intégration des enseignants contractuels», a ajouté la présidente.