Anzar, Dieu amazigh du ciel et de la pluie, serait tombé un jour éperdument amoureux d'une belle paysanne. Se transformant en aigle, il venait la contempler lorsqu' elle se baignait dans une rivière. Anzar, Dieu amazigh du ciel et de la pluie, serait tombé un jour éperdument amoureux d'une belle paysanne. Se transformant en aigle, il venait la contempler lorsqu' elle se baignait dans une rivière. Un jour, il lui adressa la parole et lui demanda de l'aimer, de l'épouser mais la jeune fille refusa sa demande et s'enfuit. Anzar retint alors toutes ses pluies et la sécheresse menaça le pays. Les paysans organisèrent des processions et réclamèrent la miséricorde d'Anzar. La jeune paysanne consentit de le suivre et de vivre auprès de lui. Depuis, à chaque fois qu'il pleut, la légende veut qu'elle apparaisse dans le ciel sous la forme d'arc-en-ciel appelé «tislit n Unzar», c'est-à-dire la fiancée d'Anzar... Cette tradition du culte d'Anzar perdure encore de nos jours, en début d'automne, lors de la période des labours, dans les villages d'Afrique du Nord, du Maroc jusqu'en Libye en l'honneur du dieu de la pluie et de sa fiancée. Ces fêtes se terminent par des repas préparés et pris en commun. R. C.