M. Mohamed Cherif Abbès, ministre des Moudjahidine a conduit ce lundi, la cérémonie officielle de l'ouverture des travaux du colloque national sur l'émir Abdelkader organisé les 23 et 24 de ce mois à la maison de la Culture Abi Ras Ennaciri de Mascara sous le haut patronage du ministère des Moudjahidine et en collaboration avec la fondation de l'Emir Abdelkader et la direction de la culture. M. Mohamed Cherif Abbès, ministre des Moudjahidine a conduit ce lundi, la cérémonie officielle de l'ouverture des travaux du colloque national sur l'émir Abdelkader organisé les 23 et 24 de ce mois à la maison de la Culture Abi Ras Ennaciri de Mascara sous le haut patronage du ministère des Moudjahidine et en collaboration avec la fondation de l'Emir Abdelkader et la direction de la culture. Le ministre a amplement visité les emplacements de l'exposition culturelle, documentaire et mémorable relatant la vie du bâtisseur du premier Etat algérien moderne, ses dix-sept années de lutte et d'opposition contre l'armée coloniale française. Prenant la parole, le ministre des Moudjahidine, à ce propos, s'est dit heureux et flatté de glorifier là à Mascara la commémoration de cet éminent homme d'Etat, dont la contrée de Béni-Chougrane l'a vu naître à El-Gueitna (près de la commune de Hacine), un certain 6 septembre 1808. Le ministre n'a pas oublié d'interpeller à cette occasion les grandes valeurs humaines de tolérance, de piété, de justice, de soufisme mais également de savoir théologique, le tout allié à son ingéniosité, son jugement en homme de résistance et de paix. Dans le même contexte, M. Mohamed Cherif Abbès a ajouté en ces termes : «L'Emir Abdelkader découvrit dans la foi l'amour du pays et l'appui du peuple qui lui a permis de mener la résistance durant près de dix-sept années.» L'émir devait diriger l'Etat en diligence d'un territoire et d'une unité avec une harmonie avec les tribus qui luttaient en ordre éparpillé et qui sont venues se fondre dans l'action collective, celle de la résistance et de la lutte armée contre les forces coloniales françaises. Les dix-sept années de lutte (1832-1847) contre l'oppresseur français ont démontré la grandeur et le courage de l'Emir, ses capacités d'organisateur d'homme d'Etat. Sa croyance et son engagement furent un modèle et un espoir pour ceux qui ne désespéraient pas de reprendre le flambeau de la lutte armée jusqu'au déclenchement du soulèvement du 1er Novembre 1954 menée par l'armée de libération nationale a abouti au recouvrement de l'indépendance de notre pays, a conclu le ministre des Moudjahidine. Après l'allocution prononcée au cours de cet important colloque, le ministre des Moudjahidine s'est rendu au siège de la fondation de l'Emir Abdelkader, sis au centre- ville du chef-lieu, où il s'est longuement intéressé à toutes les fresques, tableaux et œuvres d'art, répliques et anciennes armes appartenant à l'époque de l'Emir, à l'exemple du lieu de commandement, le quartier général et la Mahkama de la période de gouvernance de l'Emir après son allégeance au pied de l'arbre de la Derdara en 1832 sise dans la région de Ghriss. Dans un autre contexte, le ministre a également visité la stèle offerte par la ville d'El-Kader (USA) à la ville de Mascara, et ce, lors du jumelage des deux villes. Il a également inauguré le musée du Moudjahid et le centre de repos des moudjahidine à la ville des eaux de Sidi-Bouhanifia, avant de se rendre à Sidi Kada pour visiter les murailles et les fortifications de la Smala de l'Emir Abdelkader ou du moins ce qui reste de la mémoire de ce grand homme, le troisième fils d'Ibn –Mahiedine, mort le 26 mai 1883 à Damas. Manseur Si Mohamed