Encore deux sessions pour l'examen 2011 de fin de cycle (ex-6e) dont la première est prévue aujourd'hui et l'autre, «session de rattrapage», pour le 26 juin prochain. Comme de coutume, cette dernière est annoncée avant même que les premières épreuves ne commencent et sans savoir si elle est nécessaire puisqu'on ne connaît pas encore le taux de réussite ni les conditions dans lesquelles le 1er examen se déroulera. Cette session de rattrapage est devenue donc «une tradition» dans le système éducatif depuis quelques années comme si tous les élèves candidats doivent passer au collège quel que soit leur niveau. Si c'est le cas, il serait préférable d'annuler l'examen officiel et se contenter du passage à travers la moyenne annuelle ou d'un passage logique. Pour ce qui est de la première session de l'examen de fin de cycle primaire, le coup d'envoi sera donné par le ministre de l'Education nationale, Boubakeur Benbouzid, à partir de la wilaya de Annaba. Selon un communiqué du ministère, ce sont 598 239 candidats qui devront passer cet examen au niveau national dont 30 940 garçons (51,98%) et 287 299 filles (48,02%). Le nombre des candidats issus des écoles privées est estimé à 2 424 élèves représentant 0,4% de l'ensemble en plus de 149 candidats aux besoins spécifiques. Ces candidats sont répartis sur 3 122 centres d'examen, encadrés, selon la même source, de 50 000 maîtres chargés de la surveillance et 12 000 correcteurs dans 98 centres de correction sur le territoire national. Pour ce qui est de l'organisation des épreuves, les trois matières programmées se dérouleront dans la même journée (aujourd'hui), à savoir, la langue arabe, suivie des mathématiques dans la matinée puis la langue française dans l'après-midi. A noter que la proclamation des résultats est prévue pour le 9 juin alors que la deuxième session de l'examen se déroulera le 26 juin et ses résultats seront connus le 4 juillet. Par ailleurs, le ministre de l'Education nationale a inspecté jeudi l'état d'avancement de la numérisation de la gestion pédagogique et administrative au niveau de la direction de l'éducation d'Alger-Centre. La généralisation de ce processus au niveau national est prévue, selon le ministre, dès la prochaine rentrée scolaire. «En effet, un vaste travail de conversion des dossiers administratifs et pédagogiques du support papier vers le support électronique est mis en œuvre sur la base de conceptions de solutions informatiques appropriées», indique un communiqué du ministère. Et d'expliquer qu'il s'agit de la numérisation de l'ensemble des activités administratives relevant des attributions des directions de l'éducation telles que la gestion des carrières professionnelles, des mouvements des personnels, des promotions, des contractuels et suppléants, des mandatements et de la remise instantanée des pièces administratives des personnels. «Cette action est accompagnée de programmes de mise à niveau des personnels et des équipements», précise-t-on. La mise en place d'un réseau intranet de l'éducation nationale est, également, au menu du département de Benbouzid. Il est, par ailleurs, indiqué que la numérisation du secteur particulièrement dans son volet lié au suivi de la scolarité des élèves représente un des objectifs majeurs de l'action d'adaptation et de modernisation de la gestion pédagogique et administrative. «Il s'agit de permettre à ces responsables et les parents d'élèves de disposer d'informations à caractère pédagogique ou administratif en temps réel qu'il s'agisse du suivi des élèves scolarisés, de leurs notes, leurs absences ou les appréciations de leurs enseignants», a-t-on expliqué.