C'est ce qu'a confirmé, hier, le ministre de l'Education en annonçant que toutes les chances seront données aux élèves pour ne pas être mis à la rue. Lors de sa tournée d'inspection dans quelques écoles primaires pour s'enquérir du déroulement de l'examen de 6e, le ministre de l'Education a déclaré, hier, qu'«il n'y aurait plus de rachat car c'est une technique qui n'encourage pas les élèves à donner le meilleur d'eux-mêmes». Mais, il a précisé que «pour ceux qui échoueront, il est prévu une session de rattrapage car je n'admettrai pas l'exclusion d'un élève alors qu'il est encore dans le cycle obligatoire». Ainsi, la chance est donnée à tous les élèves pour réussir la session de 6e, prévue le 24 juin prochain. Les candidats pourront même obtenir un soutien pédagogique afin de se préparer à cette session de rattrapage. Benbouzid a révélé ainsi qu'il vise un taux de réussite de 80%. «Atteindre un tel taux n'est pas chose facile d'autant que l'objectif recherché n'est pas d'augmenter le nombre des places pédagogiques dans les établissements scolaires, mais de s'assurer une réelle élévation du niveau de l'élève», a-t-il précisé. Côté chiffres, le ministre a constaté que le nombre des candidats est en nette progression. Pour le ministre, cette situation s'explique «par la diminution de la déperdition scolaire grâce à la nouvelle politique éducative qui met à la disposition des enfants tous les moyens nécessaires tels que l'ouverture des cantines scolaires, le transport et le rapprochement des établissements des lieux d'habitation des parents». Tout en exprimant sa satisfaction sur le déroulement des examens, le ministre a annoncé que d'autres mesures seront prises pour pallier le déficit de fonctionnement des établissements scolaires. «L'Etat a affecté 15 milliards de dinars cette année pour l'aménagement, l'équipement et la restauration des établissements scolaires du cycle primaire afin de garantir les conditions idoines pour la scolarisation des enfants», a-t-il indiqué. S'agissant de la session de l'année 2008, le premier responsable a annoncé qu'elle sera un peu spéciale puisque ce sera la dernière promotion de la 6e qui arrivera à la fin de son parcours. «J'ai décidé d'organiser deux examens différents adaptés aux données pédagogiques des deux systèmes qui cohabitent pour l'instant». Dans ce cadre, ce sont les élèves de la cinquième année qui passeront les examens conformément à la réforme du système éducatif mis en place. L'épreuve d'arabe difficile l En donnant le coup d'envoi aux épreuves de 6e, le ministre de l'Education a constaté de visu que le sujet de langue arabe est un peu difficile pour les élèves. Il a de ce fait recommandé aux candidats de lire attentivement les questions et de relire minutieusement les réponses. Par ailleurs, le ministre a décidé de fermer deux écoles privées à partir de la prochaine rentrée scolaire pour non-respect de cahier de charge. Ces deux écoles selon lui n'enseignaient pas en langue arabe.