L'administration opte pour la délocalisation des deux incinérateurs de Belloua. L'élimination des déchets d'activités de soins à risques infectieux (DASRI) du Centre hospitalo-universitaire Nédir-Mohammed de Tizi Ouzou se fera, désormais, en dehors de cette structure hospitalière, plus précisément, au niveau de Oued Falli, où est implanté le Centre d'enfouissement technique (CET) de la ville de Tizi Ouzou. Les deux incinérateurs, installés au niveau de l'unité de Belloua, une annexe du CHU, seront délocalisés et installés à proximité du CET, à Oued Falli (Tizi Ouzou) en attendant l'acquisition d'un banaliseur, pour l'élimination de ces déchets d'activités de soins à risque infectieux (DASRI). Ce banaliseur, comparativement aux incinérateurs conventionnels, y compris ceux dotés de filtres, offre, en outre, «un meilleur rapport qualité / environnement et permet de réduire les déchets dans leur tonnage et leur forme», en «les rendant assimilables aux ordures ménagères», a-t-on expliqué . «Plus pratiquement, l'adoption de ce procédé permettra au CHU d'éviter le cumul des quantités des DASRI évaluées à quelque 500 tonnes, et leur stockage», a-t-on ajouté, en rappelant que «jusque-là, pour se débarrasser de ces déchets de soins, le CHU de Tizi Ouzou était contraint de recourir aux services d'une unité spécialisée dans l'incinération de ces substances, basée à Si Mustapha (Boumerdès), moyennant le paiement de 180 DA/kg, sachant que, a-t-il poursuivi, plus d'une tonne de déchets par jour était acheminée en ce lieu, et ce, pendant une bonne période. Une grande partie de ces stocks a résulté, selon ce responsable, «des pannes répétitives des deux incinérateurs de l'unité Belloua du CHU, provoquées par des actes de sabotage perpétrés par des riverains opposés à l'installation de ces appareils en ce lieu, au motif de nuisance à l'environnement. Le CHU de Tizi Ouzou produit quotidiennement, selon son responsable, entre 400 à 500kg de déchets d'activités de soins à risques infectieux. Il y a lieu de noter que cette structure hospitalière enregistre un manque de médecins radiologues après que 4 des 7 radiologues du service de radiologie dudit établissement hospitalier eurent quitté ou changé d'air (mutation, ndlr).