Rapprocher les diplômés universitaires du marché de l'emploi, tel a été l'objet d'une journée d'étude et d'information abritée par le centre universitaire de Mila, mardi dernier. Organisée en collaboration avec les représentants des différents dispositifs impliqués dans le secteur de l'emploi (ANSEJ, ANGEM, CNAC, ANEM, etc), cette journée a été l'occasion de sensibiliser la strate universitaire au monde du travail, compte tenu du fait que beaucoup de jeunes diplômés ne savent plus à quel saint se vouer, une fois leurs études achevées. Pourtant, beaucoup de dispositifs ont été mis en place par l'Etat afin de résorber la crise du chômage, notamment chez les universitaires. Cette rencontre a donc permis aux représentants des secteurs concernés d'éclairer un tant soit peu les futurs diplômés sur les opportunités d'emploi et surtout sur les démarches administratives à suivre. De ce fait, après une brève allocution d'Abderrahmane Kadid, wali de Mila, qui a encouragé ce type d'initiative, tout en insistant sur l'organisation de rencontres entre universitaires et représentants des différentes entreprises, des conférences ont été animées par les responsables des différents dispositifs. Outre l'aspect administratif des démarches à suivre, l'accent a été également mis sur les compétences axiologiques qui ne sauraient négliger deux principales variables, en l'occurrence l'autonomie et la responsabilité. En complément à ces conférences, des ateliers ont été organisés au cours de l'après-midi. Pour Mohamed Fennazi, directeur de l'ANEM à Mila, ces journées constituent une approche de proximité avec pour objectif l'accompagnement des jeunes universitaires tout au long de leur périple ergonomique. Les aider même à créer leurs propres entreprises dans le cadre des opportunités qui leur sont offertes. Dans ce contexte, nous avons également rencontré le jeune Benlarbi Mourad qui, ayant bénéficié récemment d'une aide de l'ANSEJ, a créé une entreprise d'aménagement d'espaces verts. Pour ce dernier, «les jeunes doivent également faire preuve de volonté et de créativité et ne pas se décourager dès leur premier échec». Par ailleurs, si l'on se réfère aux statistiques affichées par l'ANEM, il ressort que sur les 19 879 jeunes inscrits entre 2008 et 2001, 7 714 ont été placés dans les secteurs administratifs et économiques.