Le texte théâtral «Kouh oua fout», écrit par Ali Nasser d'Oran, s'est adjugé le premier prix à la 4e édition du «Kaki d'or» dont les résultats ont été annoncés, vendredi soir à Mostaganem, en présence du ministre de la Communication, M. Nacer Mehal. Le prix en argent a été attribué au texte «Intihar Katib» (suicide d'un écrivain) de l'écrivain Kebba Ahmed de Mostaganem, alors que le jeune scénariste Allache Nordjane de la wilaya de Béjaïa a reçu le prix en bronze pour son texte «Fadjr oua afoul». Le prix d'encouragement du jury a été décerné au texte théâtral «An-nasr el moutafadjir» (victoire explosive) de l'écrivain Djemaâ Gacemi d'Alger. Le vainqueur du premier prix dans cette édition a reçu la somme de 300 000 dinars, le second 200 000 DA alors que le troisième et le quatrième ont reçu respectivement 150 000 et 100 000 DA. Dans une évaluation des textes théâtraux qui ont participé à la quatrième édition du prix «Kaki d'or», le jury a évoqué la nécessité de multiplier les ateliers de formation dans le domaine de l'écriture dramatique. Il a appelé les participants à la lecture des textes théâtraux universels, ainsi qu'à la mise sur pied d'une commission de lecture pour consacrer suffisamment de temps au traitement des textes aux fins d'évaluation par le jury. Le jury, présidé dans cette édition par le critique théâtral Nawal Brahim, était composé du professeur universitaire Kada Mohamed, de l'acteur et dramaturge Mohamed Rabia, du réalisateur et acteur Abdelhamid Habati et de l'écrivain et journaliste Hamida Layachi. La cérémonie de clôture, à laquelle ont assisté les autorités locales et plusieurs artistes du 4e art dont Bestandji Abdelhamid connu sous le nom Taha Lamiri, Fatiha Berber, Hassan Benzerari, Nadia Talbi, Preure Mustapha, Aida Kechoud, a été marquée par une soirée artistique animée par le chanteur de hawzi Amine Houki, une troupe du Burkina Faso et le conteur Saïd Ramdane. Cette édition du prix «Kaki d'or», organisé durant deux jours par le commissariat du Festival national du théâtre amateur de Mostaganem, a mis en lice 70 textes dont 3 en langue amazighe écrits en majorité par de jeunes plumes.