Le wali de Bordj Bou Arréridj a tenu, mardi dernier, une conférence de presse, au siège de la wilaya, lors de laquelle il a insisté sur la coordination entre les différents services qui interviennent dans l'aménagement urbain. L'état de la voirie a été, en outre, qualifié de «lamentable» par le wali. Ce dernier s'est engagé à mettre un terme à tous les points noirs et de ne laisser aucun quartier sans goudron dans un délai maximum de 3 ans. En plus, il a été décidé que tous les revenus de la taxe foncière de l'ordre de 11 milliards de centimes seront consacrés à la restauration et au revêtement de la façade des anciens bâtiments de la ville de Bordj Bou Arréridj. Même des bennes de poubelle seront placées au niveau de toutes les cités pour le ramassage des ordures. Le wali a annoncé la distribution dans les prochains jours de 198 logements à El-Anasser et 233 à El Achir. Les 750 logements en construction à Bordj Bou-Arreridj-Ville seront attribués avant la fin de l'année. Il a rappelé que la wilaya a bénéficié de 3 000 nouveaux logements sociaux et 1000 ruraux. Concernant le secteur de la santé, le chef de l'exécutif a rappelé que la wilaya a vu le recrutement de 22 spécialistes en gynécologie obstétrique, de radiologie, d'orthopédie et d'ophtalmologie et le transfert du laboratoire d'analyses dans les locaux plus propres et plus fonctionnels de l'annexe de l'institut Pasteur et la commande d'équipements médicaux, d'ambulances et d'une nouvelle literie. Mais la solution, selon le wali, reste la construction d'un nouvel hôpital de 240 lits. Avant de conclure ce dossier, le wali est revenu sur le dossier de la santé. Il a confirmé la suspension du directeur de l'hôpital Bouzidi- Lakhdar qui sera suivie selon lui par celle de la directrice de l'EHS mère et enfant. Les malversations constatées dans les médicaments et les produits alimentaires. «L'enquête diligentée par les services concernés déterminera les responsabilités dans cette affaire», a-t-il déclaré. Pour ce qui est de l'intoxication alimentaire qui a touché des élèves de la 5e dans un centre d'examen le 29 mai dernier, le wali a affirmé qu' «après une analyse bactériologique du plat témoin composé de riz, viande, fromage, jus de fruits et même l'eau du robinet, les résultats des laboratoires de la police scientifique de Constantine et de la santé ont approuvé que l'intoxication a été causée par une «transmission manuportée». L'économe et le cuisinier ont été suspendus à titre conservatoire et 17 autres personnes seront entendues par la justice dans la même affaire. En fin, il a rappelé que le taux de réussite à l'examen de 6e est de plus de 93%. Même dans le centre touché, presque tous les élèves ont réussi. Sur les 333 candidats, un seul n'a pas eu son examen mais il sera sûrement racheté durant la deuxième session.