Le festival de la chanson oranaise vient raviver l'activité culturelle dans la cité au grand bonheur des Oranais en quête de loisirs et de distractions. Dédié cette année aux regrettés chanteur Ali El Kahlaoui et moudjahida Ouafia Belarbi, ce rendez-vous, dont le coup d'envoi de la 4e édition a été donné samedi soir au Théâtre de verdure Chekroun Hasni d'Oran, semble bien parti en sons, en couleurs et en émotion. Cette manifestation permettra, tout au long d'une semaine, à une pléiade de vedettes de la chanson oranaise et du raï, de troupes bédouines et d'humoristes de se produire. Le chanteur accordéoniste El Hebri a donné le la avec ses nouvelles chansons dont une intitulée «Rabi azzek aalia», relayé par le chanteur Maati El Hadj, qui s'est ingénié dans l'interprétation des tubes du regretté Ahmed Wahby dont «Ya aachak ezzine saadouh». Guendil Senhadji, une ancienne figure de la chanson oranaise, connue pour ses tubes à grand succès «Kaman» et «La roundjouni», a replongé l'assistance dans la nostalgie des années 1960 avec les tubes «Rani mhayer» et «Larsam». La chanteuse Djahida a invité le public à un autre style oranais avant de céder la place à l'étoile montante du raï Majid Hadj Brahim, qui a reproduit deux chansons de son oncle Cheb Khaled «Aalach tloumouni» et «Wahran Wahran». Abdelkader a été incontestablement la vedette de la soirée donnant généreusement un récital de son répertoire riche et varié.