La peine des travaux d'intérêt général en commutation à la peine d'emprisonnement ferme a été appliquée à l'encontre de 2 000 personnes condamnées à une année d'emprisonnement ou moins depuis la promulgation, en 2009, de la loi relative à la peine alternative, a-t-on appris auprès de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion. Depuis la mise en application en juillet 2009 de la peine des travaux d'intérêt général, 3 400 jugements ont été rendus pour la commutation de la peine d'emprisonnement dont 2 000 ont été exécutés et le reste est encore en cours, a déclaré le directeur général de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion, Mokhtar Felioune, en marge de la réception de l'établissement de rééducation de Bir El-Ater (Tébessa). Il a également indiqué que tous les condamnés à des peines d'emprisonnement d'une année ou moins auxquels les juges ont proposé la commutation de la peine d'emprisonnement en peine d'intérêt général ont donné leur accord et ont été employés dans des entreprises, des services ou des associations. M. Felioune a indiqué que les condamnés acceptent la peine alternative pour ses aspects positifs, précisant qu'elle préserve leur situation sociale vu qu'elle les maintient en milieu familial et dans leur poste d'emploi. Le code pénal amendé en mars 2009 a introduit la peine alternative qui permet au condamné à une année d'emprisonnement ou moins d'effectuer un travail d'intérêt général à raison de deux heures par jour d'emprisonnement, à condition que le condamné soit impliqué dans des crimes non graves. En vertu de la loi, le juge propose une peine alternative sans l'imposer au condamné, et les procédures d'exécution et de suivi sont appliquées par le juge d'application des peines.