Les éléments de l'inspection vétérinaire des services agricoles de la wilaya de Saïda ont procède au lancement de la troisième opération de vaccination du cheptel à travers tout le territoire de la wilaya, a-t-on appris de sources concordantes. Les éléments de ladite inspection ont jusque-là vacciné 134 235 têtes de mouton et 14 466 caprins. Ainsi, cette opération, qui a été lancée le 3 avril dernier et qui s'est achevée le 30 du mois de juin de l'année en cours, a touché également 1 280 éleveurs. Au total, l'inspection vétérinaire a vacciné 148 701de têtes de mouton contre la fièvre aphteuse. En outre, les mêmes services ont depuis le lancement de ces opérations vacciné 617 497 têtes de mouton contre la clavelée et qui a vu 3 494 éleveurs bénéficier de cette opération sans compter les 1 247 éleveurs qui ont vu leurs 9 933 ovins vaccinés contre la fièvre maltaise. A noter que ces actions d'immunisation du cheptel entreprises chaque année surviennent cette fois-ci dans un contexte des plus alarmants puisque la wilaya de Saïda a enregistré une recrudescence des maladies infectieuses et de zoonoses, notamment la brucellose. A souligner que la wilaya de Saïda a enregistré des dizaine d'intoxications alimentaires collectives dues à la consommation du lait issus de vaches atteintes de brucellose. En effet, durant les derniers jours du Ramadan, dans la commune déshérite de Maâmoura (40 km au sud du chef lieu de la wilaya), toute une famille composée de quatre membres a été hospitalisée après avoir consommé du lait contaminée. Des éleveurs sont montés au créneau pour dénoncer la maffia du médicament ont mis à l'index certains vétérinaires qu'ils accusent de faire dans les passe-droits notamment en délivrant de fictifs certificats de vaccination afin de bénéficier du droit d'enlèvement des fameux quotas d'orge. Pis encore, d'autres éleveurs sont indignés par le fait que ni les éléments de l'inspection vétérinaire ni les vétérinaires travaillant à titre privé ne leur procurent les soins nécessaires pour leurs bétails. En tout état de cause, la seule victime reste, bien entendu, le citoyen et le Trésor public car le coût du traîtement de la brucellose se chiffre à plus de 120 000 dinars par jour.