A Béchar, les températures sont toujours caniculaires. Tout le monde cherche la fraîcheur à n'importe quel prix. De midi à 18h, la chaleur devient suffocante. Les adolescents se divertissent dans les différentes mares comme des canards, tout le long de oued Béchar qui divise la ville en deux parties. Certainement, la pollution existe mais sa dangerosité était méconnue jusqu'à la déclaration de cas de pathologies. Les risques sont conséquents à la négligence en dépit de la présence de plaques signalant que la baignade est formellement interdite. Des compagnes de nettoyage ont eu lieu. Mais il reste encore des analyses bactériologiques à faire pour diagnostiquer les composantes microbiennes présentes dans les mares de l'oued. La nature biologique des eaux n'est pas encore recensée pour pouvoir lutter contre la pollution, et c'est le rôle de la Direction de l'environnement et du service d'hygiène du bureau communal et ainsi que des services de la prévention. Les cas de noyade ont été signalés dans ces mares. Les adolescents baigneurs que nous avons rencontré disent être au courant des dangers et qu' ils sont immunisés et Dieu reste leur protecteur.