L'Etat débloque des sommes considérables pour l'amélioration du cadre de vie du citoyen mais beaucoup de choses reste à faire. De gros moyens financiers sont dégagés depuis des années pour le développement économique, social et culturel, dont la réhabilitation urbaine. Et c'est au chef-lieu de wilaya que s'apprécie l'effort entrepris. Ainsi, au vu des récentes réactions citoyennes et associatives, le cadre de vie demeure peu reluisant : l'hygiène fait encore défaut, l'éclairage public, vrai casse-tête, continue de faire défaut. Là, une virée nocturne dans les populeux quartiers renseigne l'état des lieux. Inutile d'évoquer la voirie de la rue des Castors ou le quartier populaire Satal et autres importantes artères, telle celle traversant hai Chemerik. Arrêtons-nous pour ces cas cités, car en 2010, le montant financier pour le programme d'investissement est considérable, selon la dernière réunion de l'Assemblée populaire de wilaya. Mais de là à voir l'homogénéité, l'esthétique prendre un sérieux coup... à travers des décharges publiques, remblais, détritus à perte de vue. Toutes ces mesures urbanistiques, d'ordre, de salubrité demandent à être accompagnées... Y compris quand on installe un ou des panneaux de signalisation, l'on se doit de relire ce qui est mentionné, nous font remarquer de vieux retraités au niveau de la placette, à travers les nouvelles plaques vertes de la route. Indépendamment de ces criantes erreurs, des personnalités connues et qui observent bien ce qui est entrepris sur les lieux considèrent cela comme du «surplace». Des actions certes, mais dans un environnement caractérisé par la promiscuité, la voirie défectueuse d'une mairie peu performante, où l'utilisation pragmatique des cadres administratifs demeure l'une des tares décriées. Par ailleurs, des comités de quartier lancent un appel au premier responsable de la wilaya pour la réhabilitation de ces quartiers pour une nette amélioration du cadre de vie.