Pour beaucoup de présents, ce CSC–USMH restera dans les annales du football au vu de la prestation des deux équipes, du nombre de buts inscrits, du fair-play qui a primé autant sur le carré vert qu'au niveau des tribunes, ainsi que de l'ambiance de folie générée par les milliers de supporters des Vert et Noir. Ce sont les Constantinois lesquels, bien que cueillis froidement à la 6' par Griche qui mettra à profit une faute de marquage pour crucifier Daïf d'une tête millimétrée, se montrèrent les plus entreprenants durant le premier half, et ce en optant pour un jeu offensif mettant fortement à contribution les nombreux talents en présence, et c'est tout naturellement que les Verts égaliseront par Bouguerra suite à un corner de Naït Yahia (20'). Le même joueur manquera de peu de récidiver trois minutes après n'était-ce l'intervention de Ziane Chérif. A la 26', suite à un autre corner de Naït Yahia, ce sera l'infortuné Griche qui trompera son gardien d'un joli lob. L'avantage pris avant la demi-heure de jeu donnera des ailes aux Clubistes lesquels montreront de belles facettes de jeu, et parviendront à planter une troisième banderille par le capitaine Zemit qui conclura un contre fulgurant mené par Ferhat et Efosa (37'). Au retour des vestiaires, le niveau de jeu baissera d'un coup, le score et le remplacement de Ferhat par un Hadjadj diminué aidant, ce qui laissera le champ libre aux banlieusards lesquels menacèrent à plusieurs reprises la cage de Daïf, notamment par l'intermédiaire d'Aïssaoui et de Bounedjah, mais il était écrit que la réussite sera du côté des locaux lesquels se permettront le luxe de marquer à la 82' un quatrième but par Benhadj rentré en jeu quelques minutes auparavant, et qui déviera de la tête un coup-franc botté par Hadjadj. A signaler la très bonne prestation du Nigerian Efosa lequel, même sans marquer, aura lourdement pesé sur la défense des visiteurs et réussira même quelquefois, par la magie d'un dribble lumineux ou d'un crochet assassin, à faire lever tout le stade.