Dans le cadre de sa mission pour le règlement sous les auspices onusiens du conflit opposant le Front Polisario et le Maroc sur le Sahara Occidental, Christopher Ross effectue une tournée de rencontres avec les membres du groupe «les amis du Sahara Occidental», la Russie, le Royaume Uni, les Etats-Unis, la France et l'Espagne. Assurant la tâche qui lui a été assignée par le premier responsable de l'ONU, Ban Ki-moon et le Conseil de sécurité dans le suivi et la supervision des négociations entre les deux parties précitées, Christopher Ross effectue sa tournée en question dans une conjoncture particulière. Elle intervient en premier lieu après l'absence de toute avancée effective dans les négociations pour le règlement de la question du Sahara Occidental selon le droit international auquel s'y oppose le Royaume chérifien. Aussi, sa tournée coïncide avec la première commémoration des évènements tragiques survenus, en novembre dernier au Camp de Gdim Mizek, à Laayoune, ville sahraouie sous occupation marocaine. A cela vient s'ajouter par ailleurs, l'appel lancé à l'adresse des membres du Parlement européen par les présidents des commissions du développement de la pêche et du budget du parlement européen pour le «rejet de la proposition de prorogation de l'accord de pêche UE-Maroc». En entamant sa tournée par Madrid, après s'être entretenu avec les responsables à Washnigton, Christopher Ross voudrait-il rappeler par les us diplomatiques à l'Espagne, sa responsabilité historique dans son non parachèvement du processus de décolonisation du Sahara Occidental ? L'envoyé de Ban Ki-moon pour le Sahara Occidental s'est entretenu vendredi dernier, avec le secrétaire d'Etat en charge des affaires étrangères espagnoles et de l'Amérique Latine. Une tournée qui, pour Ross vise à «un déblocage» de la situation marquant le cours des négociations entre le Front Polisario et Le Maroc, illustrées par huit rounds informels et quatre officiels et ce, depuis 2007. Il est à rappeler que Rabat persiste à faire valoir son plan d'autonomie sur le droit du peuple sahraoui à un référendum d'autodétermination.