Comme dans presque toutes des les grandes villes du pays, le gardiennage, pour le moins sauvage, des places publiques et autres aires de stationnement devient problématique, et à Tissemsilt, il a dépassé le seuil du tolérable. Des jeunes à l'allure incorrecte avec en prime un langage déplacé se sont convertis en gardiens de parkings en exploitant la moindre place, particulièrement au centre de la cité, le plus sollicité par les automobilistes. Armés de bâtons pour beaucoup plus intimider les automobilistes qui refuseraient de payer que d'éventuels voleurs, ces gardiens d'un nouveau genre ont trouvé un créneau pour se faire de l'argent facile. En effet, ils soumettent l'automobiliste à une «dîme» de 20 DA, et ce dernier s'y soumet au risque de voir son véhicule saccagé. Très souvent, face à l'intransigeance des conducteurs avertis qui n'y voient qu'escroquerie et une manière de leur extorquer de l'argent, ces gardiens de parking ont recours à la force. Il suffit de faire une virée dans la cité des 320 logements pour se convaincre de cette triste réalité. A Tissemsilt, il y a des pères de famille honnêtes au chômage et qui pourraient bien faire ce travail qui n'exige qu'une autorisation de l'APC en bonne et due forme. Ces derniers ont des responsabilités et des familles à charge. Et un grand nombre d'automobilistes stationnent leurs véhicules dans ces parkings car n'ayant guère d'autre choix.