Le ministre de la Communication, Nacer Mehal, a affirmé, hier à Alger, que son secteur voulait à travers le projet de loi organique relative à l'information, présenter une loi «moderne» qui tienne compte de toutes les mutations intervenues tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. Le ministre qui présentait le projet de loi en question devant les membres du Conseil de la nation en séance plénière présidée par Abdelkader Bensalah, président du Conseil, a indiqué que ce projet de loi «vise la prise en charge des problèmes rencontrés sur le terrain lors de l'exercice de la profession». L'expérience vécue depuis 1990 «a permis de définir certains problèmes réels dont les plus importants sont le dysfonctionnement qui caractérise l'organisation de la presse écrite et le non-respect de l'éthique et de la déontologie de la profession dans certains cas», a souligné M. Mehal. Parmi les problèmes rencontrés sur le terrain figurent «l'absence de l'encadrement juridique des activités de l'audiovisuel et l'inexistence d'autorités de régulation dans la presse écrite et dans le domaine de l'audiovisuel», a-t-il ajouté. Le ministre a cité, dans le même ordre d'idées, «le vide juridique en rapport avec les médias électroniques et la précarité de la situation sociale des journalistes».