Bien que ce document ne soit pas parvenu aux rédactions des quotidiens nationaux, du moins à la nôtre, nous baserons notre analyse sur l'article publié par l'APS. De prime abord, le bulletin est structuré en quatre grands groupes, les produits d'épicerie, les légumes frais, les fruits frais et les viandes rouges et blanches. Il est rapporté que le prix du café est passé de 554 à 500 DA d'octobre à novembre. Les prix du riz, des haricots secs et ceux des pois chiches ont reculé de 2% et viennent de passer respectivement à 80DA, 152 DA et 175 DA. Si au niveau des produits d'épicerie, les agents de Benbada connaissent tous les rouages, il semble que pour les légumes frais ils sont complètement à côté car ils annoncent une hausse de 7% sur le prix de la pomme de terre en expliquant qu'elle est passée de 48 DA en octobre à 54 DA en novembre. Ce qui est complètement faux ! Les calculs sont complètement biaisés. Le prix à fin novembre de la pomme de terre, malgré la boue et les intempéries, n'a pas dépassé les 40 DA. A la fin du mois de novembre, le tubercule était proposé à 35 DA et sur les routes des wilayas d'El-Oued et d'Aïn Defla, elle est proposée à 25 DA en sacs de 8 kg à 200 DA. Pour le reste autant ne pas en parler. Car la viande ovine a vu son prix dépasser la barre des 1 000 DA dans les régions où elle était cédée à moins de 700 DA. Ce qui a été avancé n'a aucun lien avec la réalité. Les personnes chargées d'une telle tâche doivent bénéficier d'un capital crédit ou du moins rapporter fidèlement les informations à travers les marchés les plus fréquentés ou marchés repères. Ne faudrait-il pas décloisonner la collecte de l'information et la confronter avec celles qui doivent être fournies par le ministère de l'Agriculture ?