«Il est plus dirigeant que les dirigeants», disent les Bordjiens. En effet, depuis son installation, l'année dernière à la tête de cette wilaya, Azzedine Mecheri a mis l'accent sur le sport de masse et surtout le football. Evoluant en L2, le CABBA connaît bien pour le moment un bel exercice 2011-2012, tout d'abord du côté de ses résultats, mais également en interne. Grâce au soutien et à la participation active du wali, l'équipe peut ainsi se consacrer au jeu et aux objectifs tracés au début de la saison : retour en L1 et la Coupe d'Algérie. C'est donc le nouvel homme fort de Bordj Bou-Arreridj qui tente d'apporter un souffle nouveau au sein du club. «Le wali est un bon meneur d'homme, sérieux et qui veut aider notre club», souligne un fan du club. L'entraîneur relève ainsi un challenge. Et il faut dire que ce challenge lui réussit plutôt bien car l'équipe joue actuellement les premiers rôles dans le championnat de la L2 et en Coupe d'Algérie. «Notre objectif est de faire monter l'équipe en promotion cette année», déclare le wali avec enthousiasme à chaque rencontre. Cet homme souhaite que le club retrouve son lustre d'antan. En plus de l'apport financier durant toute la saison, d'ailleurs c'est le plus grand bailleur de fonds du CABBA, Azzedine Mecheri n'hésite pas à s'impliquer corps et âme avec le club. Son soutien moral a résolu tous les problèmes et fait résoudre tous les conflits. «Ah, si on avait un président pareil pour le club», disent les supporters bordjiens. Avant le début du championnat et à chaque crise interne au sein du club, c'est lui qui trouve les solutions, regroupe l'équipe et remet la machine à l'heure. «Il réussit toujours à régler tous les problèmes», dira un autre supporter. En effet, c'est le wali qui a pu renflouer les caisses du club, rassurer les joueurs et calmer les supporters. Mais la question qui reste posée par les supporters et les spécialistes du football est que l'équipe est maintenant dans un club professionnel. Où sont donc ses dirigeants et les patrons de la Sarl ? «Est-ce que le club va rester dépendant des subventions des pouvoir publics pour l'éternité ?», ajoutent-ils. «Pourquoi ne font-ils pas penser aux autres ressources de financement, comme l'avait suggéré le wali ? », conclut-ils. Pour l'instant, selon nos sources, le wali n'abandonnera pas et a même prévu de continuer ses acquisitions et ses efforts à aider le club. Les coéquipiers de Benchergui doivent confirmer leurs performances actuelles…