C'est hier que s'est tenu le congrès constitutif du parti du Front pour la justice sociale (FJS) à la salle omnisport de Tipasa. C'est devant plus de 700 congressistes venus des 45 wilayas que Khaled Bounedjma a été plébiscité à la majorité pour la présidence du parti. Selon des indiscrétions, tout s'est joué dans la nuit du 30 au 31 janvier 2012 au complexe touristique de Matarès à Tipasa où ont eu lieu les tractations pour mandater le futur président du parti. Ce n'est pas une surprise du fait que Khaled Bounedjma jouit déjà de l'apport ô combien important des enfants de chouhada qui l'ont élevé à ce rang et il sera très certainement leur débiteur pour la vie à moins d'un accident de parcours. Lors de son discours, Khaled Bounedjma a détaillé quelque peu le programme de son parti qui s'inscrit en droite ligne avec les valeurs du 1er Novembre car dit-il, «Nous devons à chaque occasion nous inspirer de ces valeurs ainsi que de nos aînés qui ont combattu pour que vive l'Algérie indépendante». Plus loin il ajoute «notre parti doit impérativement forger l'unité nationale, et lutter contre le clientélisme, l'affairisme, la corruption et les nombreux fléaux sociaux qui minent notre jeunesse». Khaled Bounedjma n'a pas manqué de faire un clin d'œil aux partis, « Le front pour la justice sociale est prêt à toute alliance avec les véritables nationalistes, des gens propres qui n'ont rien à se reprocher». Pour le président du FJS, les objectifs principaux de son parti sont la lutte contre la pauvreté, la justice sociale et le combat contre la hogra. Notre programme d'action répond significativement aux aspirations du peuple et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour y arriver à instaurer un climat de confiance.» Le FJS a clôturé son discours en interpellant l'ensemble des militants de prôner une discipline militante au sein de parti. A noter que plusieurs commissions ont été créées telles que celles relatives à la validité des mandats, politique générale, candidatures, et règlement intérieur du mouvement.