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«Jouer pour les couleurs…»
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 03 - 2012

Dans le monde exceptionnel du football, les Africains sauvent bien des clubs de la relégation. Ils sont, dans ce «tournez manège», joueurs, mais aussi capitaines ou supporters, mais plus rarement, présidents de club… Surtout pas entraîneurs.
Dans les cinq grands championnats européens, il y avait un seul coach de couleur : Antoine Kombouaré, le technicien kanak du PSG, lequel depuis décembre 2011 ne fait plus partie des effectifs du PSG «les bancs sont désespérément blancs.» Mais pourquoi ? Pape Diouf répondait à cette interrogation, «le football français est raciste. La France black-blanc-beur, c'est du pipeau. Tigana n'a pas été pris au poste de sélectionneur de l'équipe de France parce qu'il était noir. Quand ils étaient joueurs, Zidane, Desailly ou Thuram étaient les meilleurs, donc les clubs en avaient besoin. Pour les entraîneurs, tout repose sur des critères subjectifs. Entre un Deschamps et un Desailly, la différence de peau compte», et d'ajouter, «c'est plus facile d'être devant son poste de télévision et de critiquer. Entraîneur, c'est un métier extrêmement difficile. C'est un métier de passion. Il y a une pression énorme de la part des dirigeants, du public, des supporters, joueurs, médias…» Dans un long article consacré, justement à ce volumineux dossier des entraîneurs, on relèvera que John Barnes, Paul Ince, Ruud Gullit ou encore Jean Tigana chôment ou presque. L'histoire du football n'est pas bonne à lire, elle fait mal, elle dénature le joueur africain. Les exemples ne manquent pas. En 2009, avec Flamengo, Andrade était le premier entraîneur noir champion national. Désormais sans club, il regrette «même quand j'ai été champion, on a dévalorisé mon travail. Comme si on doutait en permanence de mes capacités. Nous, les noirs, on doit prouver encore plus que les autres. Notre histoire n'est que souffrance». «Marcel Desailly était bien en course pour être sélectionneur du Ghana et Bernard Lama a effectué une éphémère pige à la tête du Kenya. Mais dans l'ensemble, les anciennes gloires du continent se détournent de la fonction. Est-ce un problème de compétence ? De diplômes ? D'un simple désintérêt ?» «Les Africains sont en train de dire qu'il n'y a pas de compétences sur le continent. Il suffirait que quelques clubs de la Ligue 1 aient des entraîneurs de couleur pour que cela suive. Mais comme il n'y a pas d'exemple à suivre, les Africains ne passent pas les diplômes. Il n'y a aucune motivation, puisqu'il n'y a pas de place. C'est l'histoire du serpent qui se mord la queue.» Pour Nasser Sandjak, qui a transité par la JSK et la sélection algérienne, «c'est un problème de communication. Médiatiquement, un entraîneur africain n'attirera pas franchement les sponsors. Le merchandising est l'un des critères que prennent en compte les clubs au moment de nommer leur entraîneur. Le football n'est pas en dehors de la société. Le racisme est présent partout, le football n'est pas différent». Cette politique de sélection ne s'arrête pas là elle poursuit son petit chemin, l'entraîneur de l'OM à titre d'exemple ferme la porte à tout maghrébin, il n'est pas question d'accueillir dans sa petite famille, un étranger. Et pourtant quel est le Maghrébin qui n'accorde pas un intérêt à cette formation méditerranéenne ? Chez nous, nos dirigeants, pas tous, aiment bien avoir un sélectionneur étranger quand bien même leur durée est presque limitée à une saison, si ce n'est moins, le temps d'un abus de confiance. Hervé Renard on est l'exemple.

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