Le chef du mouvement de la société pour la paix (MSP), Bouguerra Soltani a procédé hier à une véritable campagne de séduction en faveur des jeunes universitaires à la veille du rendez-vous électoral législatif le 10 mai prochain. A l'occasion de la clôture des travaux du stage national des cadres de l'activité associative, l'un des leaders de «l'alliance de l'Algérie verte», a appelé à l'instauration du régime parlementaire afin de pouvoir procéder à un réel changement. Après seulement trois jours de la création de l'alliance formée par les partis MSP, Ennahda et El Islah pour garantir la «victoire au prochain scrutin, Bouguerra Soltani resserre les rangs de ses troupes à travers des discours, parfois, bien monotones. Le chef du MSP, a interpellé ses militants lors d'une rencontre où l'hymne national était absent, sur l'importance et le rôle des universitaires dans le processus du changement. «Les générations futures doivent être porteuses d'espoir et doivent être capables de réaliser leurs objectifs» ainsi «cette élite pourra et devra créer le changement» a-t-il indiqué en précisant que cette élite, dans laquelle la femme tient une place importante, est freinée par souvent des textes de lois. Sur sa lancée, il a estimé que durant 20 ans, les marges de la liberté étaient bien «étroites». Situation «faisant aujourd'hui partie du passé» et à laquelle il «apparaît nécessaire aujourd'hui d'y remédier». En ce sens, l'orateur a appelé «6 millions de citoyens» sur un total de 21 millions d'inscrits dans les listes électorales «à créer la différence et avoir enfin notre Algérie verte». Le chef du MSP a souligné, encore une fois, l'importance d'adopter un régime parlementaire pour donner « au peuple une réelle possibilité de faire régner sa volonté. Aujourd'hui en Algérie du chef du gouvernement au président de l'APC aucun n'est responsable et aucun n'applique son programme, mais celui du président de la République». M. Soltani a, par ailleurs, déclaré que «les partis ayant remporté les élections, comme cela a été le cas de notre parti en 2007, doivent pouvoir appliquer leur programme dans le cadre du régime parlementaire ».