Le nouveau président-directeur général du groupe Algérie Télécom (AT), Azouaou Mehmel, s'est adressé officiellement, pour la première fois, en qualité de premier responsable de cette entreprise publique, leader en télécommunications, à ses employés à l'occasion du dixième anniversaire de la création d'AT en ce mois d'avril. M. Azouaou a particulièrement souligné sa récente nomination parallèle à l'essor des avancées technologiques dans le pays. A ce titre, il a estimé dans un communiqué parvenu à notre rédaction que «cette situation est des plus palpables, caractérisées le plus souvent par le volume des réclamations des clients, la mauvaise qualité de service et le nombre sans cesse croissant de dérangements et de demandes insatisfaites». Cela, a-t-il ajouté, devient intolérable pour les clients et incompréhensible pour le simple citoyen. Il s'est en ce sens, prononcé pour l'apport d'un changement radical qui répond aux attentes. Il précisera, dans ce sens, qu'«Il n'est plus question de tolérer cette aberration qui nous éloigne de notre mission. Notre devoir d'y remédier est plus que nécessaire tant il révèle de la responsabilité de chacune et chacun». Il rappelle que son groupe est impliqué dans le cadre de l'émergence de la société algérienne de l'information, de la communication et du savoir. Un défi qui, a-t-il dit, «commande un engagement sans faille et une transformation radicale de notre façon de travailler et d'entretenir des rapports tant avec le citoyen qu'avec les entreprises dont les préoccupations en matière de qualité et de productivité devraient être les nôtres.» Aussi, le PDG a évoqué l'impact de l'ouverture du marché de la téléphonie mobile à la concurrence et l'avènement annoncé du haut débit mobile. Il dira, à ce propos, qu'ils ont subi de plein fouet ces mutations ajoutant que son département n'a pas encore réussi son passage du statut d'opérateur de réseau régi administrativement à celui d'opérateur de service centré sur le client et à l'écoute de ce dernier, qui selon lui se trouve être leur véritable raison d'être. Toutefois, il a estimé que l'entreprise est merveilleusement portée par un personnel capable de faire reculer la fatalité, pour relever le défi de la modernisation. S'adressant à son personnel, il a indiqué que même si la tâche est ardue et que la mission est délicate cela n'est «nullement impossible».