Le siège du gouvernement libyen à Tripoli a été attaqué par des groupes armés liés aux ex-thouars, a-t-on appris de sources crédibles. Selon des témoins, les assaillants ont ouvert le feu en direction du bâtiment mais aucune information n'a filtré sur les éventuelles victimes de cet assaut. L'arrêt des indemnités versées aux Thouars qui ont participé au soulèvement contre le régime de Kadhafi est à l'origine de l'attaque. Quelques heures avant l'attaque du siège du gouvernement, plusieurs routes ont été coupées dans la capitale par plusieurs éléments armés. Les dirigeants du Conseil national de transition libyen a dénoncé cette agression comme étant une atteinte à «la souveraineté de l'Etat». «Nous rejetons toute forme de chantage et de menace», a indiqué un responsable gouvernement provisoire. Le gouvernement a suspendu les «présalaires» versées aux ex-thouars, justifiant sa décision de vouloir mettre fin à la fraude. Des abus dans l'octroi de ses indemnités ont été relevés et il est du devoir du gouvernement de mettre un terme à ces dépenses injustifiées, a-t-il ajouté. Le même responsable a également indiqué que le versement des indemnités sera gelé jusqu'à la fin de l'enquête. Toujours en Libye et à Benghazi plus précisément une bombe a explosé au passage d'un convoi de l'ONU transportant le chef de la Mission des Nations unies en Libye, Ian Martin. Des sources proches du CNT ont indiqué que l'engin explosif a raté sa cible et n'a pas fait de victimes.