A la veille de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU autour de la question du Sahara occidental, une rencontre de solidarité et de coordination d'actions communes a regroupé durant la matinée d'hier, à l'hôtel Safir à Alger, le Comité national algérien de Solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), le Front Polisario, ainsi que le Centre de recherche et d'études stratégiques et sécuritaires d'Algérie, ainsi que le Centre de Saguiet El-Hamra et Rio del Oro des études stratégiques et politiques de la RASD. Durant cette importante rencontre, un protocole de coopération et de partenariat a été signé entre les deux centres d'études stratégiques. Cet accord a été signé, pour la partie algérienne, par le directeur du Centre de recherches stratégiques et sécuritaires (CRSS), M'hand Berkouk, le document a été paraphé pour la partie sahraouie par le président du Centre Seguiet El-Hamra et Rio del oro des études stratégiques et politiques, Mustapha Baba, en présence des membres des corps diplomatiques accrédités à Alger (CNASPS) des universitaires, des membres de la société civile d'Algérie et de la RASD, ainsi que celle de la Présidence de la commission arabe des droits de l'homme. L'accord entre les deux centres, valable une année, porte sur une coopération dans cinq domaines, notamment les échanges de recherches, d'expertises et d'analyses. Le CRSS s'engage, selon le document, à accompagner le Centre Seguiet El Hamra et Rio del oro des études stratégiques et politiques en ce qui concerne sa création, son encadrement et la formation. «Notre union s'est tenue à la veille de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU autour de la question du Sahara, afin d'affirmer le soutien indéfectible de peuple algérien à la résistance du peuple sahraoui et son gouvernement devant la dure réalité du désert que vit ce peuple depuis 1975 du fait de l'occupation de son territoire par l'armée marocaine», a déclaré Kamel Ziara, le représentant du président de la République algérienne. «Dans le monde arabe, on est vraiment en retard dans cette question, c'est le moment d'agir et de prendre des décisions décisives pour lutter contre la violation des droits humains et des droits des peuples à disposer d'eux-mêmes.» Pour Zirague Bras, le représentant de la Commission arabe des droits de l'homme, celui-ci a avoué crûment que la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso) éprouvait des «difficultés» pour exercer ses missions, tout en faisant état de «rapports sur les violations des droits de l'homme des Sahraouis par les autorités marocaines». «La Minurso, qui a échoué dans sa mission d'organiser et de superviser un référendum d'autodétermination du Sahara occidental», se limite à la «surveillance du cessez-le-feu».