Le président du parti El-Fadjr El-Djadid, Tahar Benbaïbeche, a affirmé, lundi à Tissemsilt, que sa formation politique avait «imaginé des voies alternatives à même de permettre la règlement des problèmes sociaux que vit la famille algérienne». Lors d'un meeting animé à la maison de la culture Mouloud-Kacem Naït Belkacem de Tissemsilt, dans le cadre des législatives 2012, M. Benbaïbeche a affirmé que son parti avait «conçu un programme apte à répondre aux attentes de la famille, mais aussi de toute la société, et à offrir à l'ensemble des Algériens des conditions de vie dignes». Estimant que la «plupart des familles algériennes vivent la crise de logement et d'emploi», et que cela a conduit à des phénomènes tels que le mariage tardif, M. Benbaïbeche a appelé ses militants à faire en sorte que l'Etat et la société se dotent des moyens de faire face aux différents maux sociaux que cet état de fait ne manque jamais d'engendrer. Il a demandé à sa base militante et à ses candidats d'œuvrer «sans relâche» pour convaincre les électeurs à aller voter car un fort taux de participation au scrutin est «de nature à hâter et à consolider les réformes» et permettra d'espérer pour le pays «le changement et un avenir meilleur». Le président de ce parti a jugé que ses candidats étaient évidemment «compétents, intègres et propres, comme doivent être, a-t-il ajouté, les membres de la future Assemblée nationale». Le président d'El Fadjr El-Jadid a appelé à choisir les candidats de sa formation politique, dont le programme s'appuie, a-t-il avancé, sur «la protection des acquis de la révolution et la fidélité au message des chouhada, l'amélioration des méthodes de gestion dans tous les domaines et la réhabilitation des jeunes compétences en leur donnant la chance de gérer les affaires du pays». Soulignant que le devenir de tout le pays était en jeu, M. Benbaïbeche, qui animait un meeting de campagne, a ajouté, à ce propos, que le président de la République avait présenté «les garanties nécessaires» et qu'il faut maintenant que les citoyens «saisissent cette opportunité et aillent voter massivement pour assurer l'avènement du changement voulu». Il a estimé que l'objectif de son «jeune parti» était d'œuvrer au succès de ces élections car, selon lui, en cas d'échec, »les alternatives qui s'offriront ne feront qu'aggraver la situation du pays». N'hésitant pas à comparer les prochaines législatives au référendum sur l'indépendance en 1962, il a affirmé que ce prochain scrutin «différait de tous les précédents» car «s'inscrivant dans le cadre des réformes politiques de l'Etat algérien» qui, selon lui, «n'a pas été fondé, en 1962, sur les bases claires requises pour un Etat moderne». Mettant en garde contre «les transformations qui s'opèrent dans la région», il a estimé qu'en sortant «consolidé» des législatives du 10 mai prochain, l'Algérie «constituerait un modèle pour les peuples de la zone». Mais pour y parvenir, a-t-il ajouté, «il faudrait une large mobilisation populaire pour faire avorter les complots visant le pays et ses frontières», considérant que ce qui se passe aujourd'hui dans la région du Sahel «n'est point innocent». «Ce que nous avons vécu au cours des dernières années, qui ont vu des mains algériennes exécuter des complots fomentés à l'étranger, ne peut pas être oublié», a encore indiqué M. Benbaïbeche, estimant que les jeunes Algériens s'ils ignorent leur histoire ou ne tirent pas fierté de leur passé «ne peuvent pas aller de l'avant». Il s'est, par ailleurs, interrogé sur «la réelle capacité de diriger le pays pour ceux qui ont peur de criminaliser le colonialisme», appelant les électeurs à ne pas accorder leur confiance à des députés qui «n'ont pas daigné adopter un tel texte», criminalisant la colonisation. La Commission de surveillance des élections législatives du 10 mai 2012 constate des dépassements La Commission de surveillance des élections législatives 2012 de la wilaya de Tissemsilt a constaté des dépassements en matière d'affichage. Cela a été confirmé dans plusieurs endroits de la wilaya de Tissemsilt où des affiches sont toujours placardées loin des panneaux réglementaires. Ce dépassement a été constaté en particulier à l'intérieur des quartiers ainsi que dans les vitrines des cafés et des commerces. Notre source rapporte que certains dirigeants de partis ont été saisis par la Commission de surveillance en question, qui devra prendre des mesures dans les prochains jours. «La commission de wilaya de surveillance des élections législatives du 10 mai 2012 a reçu plusieurs recours dénonçant cette pratique inadmissible et les partis sont avertis de cette situation». Plusieurs membres de la CWISEL ont également évoqué l'affichage anarchique, une pratique fréquente commise par tous les partis politiques qui «abusent dans l'affichage jusqu'à l'exploitation des espaces non réservés à cette fin». Finalement l'anarchie qui caractérise l'affichage qui semble donner des couleurs à une campagne morose qui ne brille nullement par l'élévation du discours politique des partis. Le sujet semble sérieusement préoccuper la Commission de wilaya de surveillance des élections législatives de Tissemsilt ainsi que ses démembrements locaux. L'anarchie dans l'affichage est relevée en même temps que l'absence d'affichage dont se sont distingués nombre de partis. A chacun donc sa stratégie. Si certains désirent se montrer jusqu'à l'exhibition, d'autres font tout pour se faire désirer. Dans certains quartiers à travers la wilaya de Tissemsilt, les mêmes panneaux d'affichage ont supporté plusieurs affiches électorales. Plusieurs formations politiques trônent sur des espaces qui ne leur sont pas réservés. Interrogés, les chefs des partis considèrent «normal» ce qui se passe, arguant que dans le cadre d'une compétition d'une telle envergure, ces choses-là peuvent se produire jusqu'à une certaine limite. Pour d'autres partis, «l'affichage anarchique résulte de l'excès de zèle de certains jeunes militants» qui n'auraient pas respecté les consignes qui leur ont été données. Toutefois, ce dernier a laissé entendre que des personnes étrangères à son parti pourraient être derrière l'affichage anarchique dans le but de lui «nuire». La Commission de surveillance des élections législatives de la wilaya de Tissemsilt a annoncé, hier, dans un communiqué transmis à la presse, le gel de toutes ses activités. La commission reprendra son travail dès que toutes ses doléances seront satisfaites par les instances concernées, est-il indiqué dans le communiqué.