Le semi-marathon de Béjaïa est devenu un rendez-vous incontournable. En tant que précurseur, il aura été un exemple à suivre par d'autres villes. Il inscrit en lettre d'or sa 7e édition qui se veut un événement fort à travers des nouveautés, mais aussi un slogan toujours fort et un clin d'œil à l'environnement, «matinée sans voiture». C'était un rêve ! … Pour Youcef Seltana, un des organisateurs, Béjaïa a réussi son rêve… éveillé et le pari d'organiser une chose si grandiose. C'est en 2004 que le rêve devint réalité après la première édition. Une première qu'il importait de tenir quel qu'en fussent les failles, les manques… Il fallait instaurer la tradition, le semi-marathon tiendra quatre autres édition avant de s'internationaliser pour les trois dernières. Pour 2013, on promet qu'il entrera dans la convention internationale des courses sur routes. Il pourra alors disposer d'aides internationales et d'autres moyens, et sera un rendez-vous marquant. Placé sous le slogan «santé et environnement», le semi-marathon œuvre à éliminer la sédentarité et lutter contre les agressions à l'environnement et à la santé. «L'apport de son internationalisation va beaucoup y contribuer», dira pour sa part, Karim Adouane. On compte 18 ambulances équipées, cinq posters fixes et plus de 40 médecins dont 20 stagiaires, qui assureront la couverture médicale et balayeront le parcours désormais porté à 19,5 kilomètres. Un rendez-vous festif. Pour égayer ce rendez-vous du 4 mai, on s'attelle d'ores et déjà à installer «le village du semi-marathon». Un chapiteau géant avec une animation tous azimuts. D'abord avec les partenaires DJS, PNG, association les aiguiades, Cévital… et une animation non stop. Participation record Si la précédente édition a frôlé les 4 000, c'est un peu de 4 500 qui seront au rendez-vous avec la course des as, qui sera précédée par une course de jeunes sur un parcours de 4 000 mètres. Pour l'heure, la barre des 2 000 est dépassée, mais les inscriptions se poursuivent comme à l'habituée jusqu'au jour de la compétition pour y recevoir les 12 grands marathoniens étrangers attendus. En sus du Maroc, Tunisie, Ethiopie, des Kenyans sont aussi attendus. Un chiffre important au vu des moyens limités. Aggoun, un grand habitué sera pour sa part, absent, mais Dahmani sera là, et l'on table sur un podium algérien, même si les kenyans vainqueurs du marathon de Berlin avec un chrono de 59' 22, ne laissent aucune chance. 450 officiels en attendant le dossard puce Un dispositif important pour sécuriser la course sera mis en œuvre, mais aussi pour la contrôler, bien que jusque-là, la course s'est déroulée dans les meilleurs conditions. L'idéal pour le président de l'athlétic méditerranéen club de Béjaïa (AMCB), l'organisateur, c'est d'arriver aux dossards puces, que fournira la société hollandaise «Mey-Lesps». Un autre objectif que veut atteindre l'athlétic méditerranéen club de Béjaïa. Le sponsor, l'autre grand présent Un peu plus de 14 sponsors émargent désormais à l'évènement, si certains sont des habitués, d'autres ont pris le relais et cru à l'aventure humaine et à la foi des organisateurs qui en dépit de la masse financière qu'ils brossent restent des volontaires. Le semi-marathon a fait du chemin. Il a grandi et pu donner à Béjaïa un nom au niveau international. Il poursuivra sûrement cette dynamique avec deux objectifs, ville propre, respect de la matinée sans voiture, pour une ville qui s'attend à devenir un plateau mondial, et une course populaire où aussi bien l'inscription que la prise en charge sont gratuites. Bienvenue donc à Bgayet le 4 mai prochain au bercail d'une ville à découvrir ou a redécouvrir, dans un élan de sport, de fête sous ambiance d'un printemps sportif.