Comme on s'y attendait, les islamistes en mauvais perdants n'ont pas digéré leur revers dans les élections législatives. Pour se justifier, les dirigeants de ces mouvements n'ont trouvé mieux que de crier à la fraude. Cela n'est pas nouveau, les mêmes formations ont commencé leur «cinéma» deux mois avant le scrutin, en brandissant le spectre de la fraude. En effet, sentant le rejet par le peuple de leur idéologie, les islamistes ont préparé leur folklore. Les traces sont encore récentes, il suffit simplement de jeter un coup d'œil sur notre édition du 6 mars 2012. Aujourd'hui et après avoir reçu une «gifle» dans ces élections, ils crient à la fraude. Quelques minutes seulement après l'annonce des résultats par le ministre de l'Intérieur, les islamistes contestent les résultats et menacent contre un «danger». Les pratiques de ces mouvements sont connues et ne sont une énigme pour personne. Afin de justifier leur déroute, ils tenteront d'endoctriner les jeunes avant de les inciter à sortir dans la rue pour en découdre avec les forces de sécurité. Cet état de fait grave est anti-démocratique et l'Etat ne restera pas les bras croisés, lorsque la vie des citoyens et la sérénité du pays sont menacés. Ce n'est pas la faute à l'Etat si le peuple algérien a «vomi» ces mouvements qui mis à part l'instrumentalisation de la religion ne disposent d'aucun programme politique fiable. Comment voulez-vous que le peuple algérien donne ses voix à des mouvements qui non seulement ne disposent pas de programmes politiques mais qui instrumentalisent la religion pour arriver au pouvoir. Ce n'est pas en enfilant un kamis et en se laissant pousser la barbe qu'on gagne la confiance du peuple. Il semble que ces mouvements n'ont pas encore compris que c'est à travers les programmes politiques que les électeurs choisissent leurs représentants. Il suffit qu'ils perdent les élections pour que les dirigeants de ces mouvements évoquent la fraude. Les 200 observateurs et les dizaines de journalistes internationaux qui ont suivi les élections n'ont pas contesté les résultats. Mis à part quelques cas signalés ici et là et qui ne peuvent en aucun cas influer sur les résultats des élections, le scrutin s'est déroulé dans des bonnes conditions, a indiqué l'Union européenne. Il est de même pour la France qui a déclaré que le scrutin s'est déroulé sans incident majeur. Seuls les islamistes contestent les résultats en criant à la fraude mais sans pouvoir justifier leurs allégations. Selon eux, n'importe quelle élection qui ne leur donne pas la victoire est considérée comme truquée. Doit-on rappeler à ces «mouvements» que la seule supercherie gigantesque qui ne peut pas échapper aux yeux de personne demeure leur participation dans le champ politique. La loi régissant les partis politiques est claire comme l'eau de roche, l'article 42 stipule qu'aucun parti politique ne peut être fondé sur des bases religieuses, linguistiques où raciales.