Le dispositif de surveillance et de lutte antiacridienne pour la campagne 2012 a permis le traitement d'une superficie de plus de 48 000 ha dans l'ouest et le sud du pays, indique mardi l'Institut national de la protection des végétaux (INPV). La lutte antiacridienne durant la période printanière a été menée par l'Algérie contre deux espèces de criquets : le «criquet marocain» qui est une espèce locale caractérisée par sa capacité à former des essaims et qui se développe au niveau des zones céréalières des Hauts Plateaux et le «criquet pèlerin», qui est «plus dangereux», selon l'institut. Au cours de la campagne 2012 enclenché dès le début du mois de mars 2012, les équipes de surveillance et de lutte de l'INPV ont localisé et traité des infestations du criquet marocain au niveau de quatre wilayas de l'Ouest, où 410 ha ont été traités, à savoir Tlemcen (14 ha), Sidi Bel-Abbès (76 ha), Saïda (184 ha) et Tiaret (136 ha), précise-t-on de même source. Ce dispositif a été enclenché aussi dès le mois de mars dans les wilayas abritant les zones de reproduction à savoir Tlemcen, Sidi Bel-Abbès, Saïda, Tiaret, Mascara, Chlef, Médéa, Djelfa, Sétif, Batna et Bordj Bou-Arréridj, explique l'INPV.