L'Assemblée populaire de la wilaya d'Alger s'est réunie, hier, en session extraordinaire sous la présidence de Mohamed Kébir Addou, wali d'Alger avec comme ordre, l'élection du nouveau président de l'APW en présence de 55 membres. Le choix a été porté sur Mohand Rabhi, seul candidat à ce poste, qui s'est présenté au nom du Front de libération nationale (FLN). Celui-ci a remplacé l'ancien président de l'APW, Djamel Madi, élu député sur la liste d'Alger du parti du Front de libération nationale (FLN), à l'Assemblée populaire nationale (APN), issue des législatives du 10 mai dernier. En effet, avant de passer au vote à bulletin secret, la commission installée à l'effet de suivre le déroulement de ces élections présidée par Mustapha Djelal, Ben Azouz Moufida ainsi que Dekari Razika, a pris note de cette candidature et est passée juste après au vote et ce, devant les walis délégués, les membres du bureau exécutif de l'Assemblée et bien sûr des élus et ce,une fois le quorum atteint. Suite à cela, intervient le dépouillement des 55 bulletins. Le résultat, hormis les 12 bulletins nuls, le nombre de votants s'étant prononcé pour l'élection de M. Rabhi en tant que nouveau président de l'APW a été de 40. M. Mohamed Kébir Addou, wali d'Alger, a félicité le nouveau président de l'APW d'Alger en lui faisant comprendre que la responsabilité n'est pas un honneur, mais une importante implication dont la finalité reste l'intérêt des citoyens de la capitale.Les élus ont été donc unanimes à plébisciter le candidat à la présidence de l'APW. Le nouveau président a affirmé dans une courte intervention au terme de son élection qu'il veillera à la poursuite du programme déjà tracé, en tenant à préciser que ce travail sera assumé par l'ancienne équipe de l'exécutif de l'Assemblée. Il ajoutera : «ma nouvelle mission est une lourde responsabilité» en raison des défis quotidiens imposés au fonctionnement de la wilaya d'Alger. Mon credo dans le travail à la tête de cette APW sont : la simplicité, la dignité, la confiance et surtout le sens de responsabilité». Poursuivant, M. M. Rabhi ajoutera qu'«il faudrait axer les efforts sur les projets en cours, les suivre, puis les mettre à jour en lançant les projets en maturation».