Une peine de la perpétuité a été prononcée, par les membres du tribunal criminel prés la cour de Relizane, à l'encontre d'un policier, accusé de meurtre, poursuivi pour homicide volontaire sur son ami avec la complicité d'une femme, selon la cellule de communication prés la cour de Relizane. La genèse de l'affaire remonte au mois de février de l'année dernière, lorsqu'un groupe de trois amis dont une femme se promenaient à bord de la voiture de la victime pour aller dans un coin à proximité de la ville de Mazouna, située à l'est, à une soixantaine de kilomètres du chef-lieu de Relizane, pour un passe-temps en consommant des bières. La promenade tourne au drame puisque le dénommé policier répondant aux initiales de A. H., âgé de 31 ans utilise son arme «PA» et tira plusieurs coups dans la direction de son ami, le dénommé B. A., âgé de 34 ans au moment où ce dernier s'apprêtait à démarrer la voiture en compagnie de la femme et voulait prendre la fuite. Quelques heures plus tard, les éléments de la police judiciaire découvre le corps sans vie de la victime, et une enquête a été ouverte. Le meurtrier fut tout de suite arrêté. A la barre, le mis en cause dans cette affaire passa aux aveux mais son aveu est lié à une question de défense car, selon lui, la victime a tenté de lui subtiliser son pistolet, allégation non confirmée par les faits ni la victime car la balle est partie au moment où la victime était en train de démarrer son auto. Sa compagne qui devait répondre à son acte de non dénonciation de crime n'a pas trouvé quoi dire que de nier avoir eu l'assentiment préalable avec le criminel de perpétrer le crime. La défense a fondé son intervention sur l'absence des actes préparatoires pour ôter l'aspect intentionnel au crime et ne retenir que les coups et blessures par arme à feu ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner. Le ministère public a requis la condamnation à perpétuité au meurtrier. Après les délibérations, il fut condamné à la perpétuité et cinq années de réclusion criminelle à sa compagne, selon la même source indique-t-on.