Le processus de paix israélo-palestinien «est dans une impasse dangereuse», a averti le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, qui appelle à une action internationale pour le relancer. «Le processus de paix est depuis quelques temps dans une impasse dangereuse», a-t-il mis en garde dans une lettre lue par un responsable onusien chargé des droits de l'Homme en Palestine, lors d'une réunion Asie- Pacifique. M. Ban a estimé dans son message que les derniers développements sur le terrain n'avaient pas œuvré pour un climat favorable au dialogue entre Israéliens et Palestiniens en raison notamment de la poursuite des activités de colonisation israélienne, en violation de la loi internationale. Ce climat défavorable est dû aussi aux incessantes et implacables restrictions imposées par Israël aux Palestiniens, notamment dans la bande de Ghaza, des développements qui violent aussi la feuille de route. Depuis le début de l'année en cours, plus de 370 constructions palestiniennes ont été détruites par les autorités d'occupation israéliennes en Cisjordanie ainsi qu'à El-Qods occupée, jetant à la rue plus de 600 personnes, dont des femmes et des enfants, a relevé le secrétaire général des Nations unies. M. Ban a appelé par ailleurs à une reprise des négociations de paix afin d'examiner les questions du statut final, exhortant par la même «de travailler avec la communauté internationale, dont les pays d'Asie et du Pacifique, afin d'aider à trouver un accord de paix historique». Placée sous le thème: «Les efforts internationaux pour une solution à deux Etats: le rôle des parties prenantes gouvernementales et non gouvernementales», la réunion d'Asie- Pacifique qui s'étalera jusqu'au 12 du mois en cours, vise à chercher de larges décisions internationales sur cette question. Le processus de paix israélo-palestinien est à l'arrêt depuis fin septembre 2010, une impasse provoquée par la poursuite de la colonisation dans les territoires palestiniens. La partie palestinienne exige un arrêt total de la colonisation et la reconnaissance par Israël d'un Etat palestinien indépendant sur les frontières de 1967 ainsi que la libération des prisonniers pour toute reprise de dialogue avec l'occupant.