Si le mercato à l'OL est désespérément calme, le feuilleton Michel Bastos enflamme Lyon. Si Al-Ain s'est cassé les dents sur une première offre, le club émirien est toujours en pole pour s'attacher les services du Lyonnais. Son représentant s'est envolé pour Dubai pour tenter de faire bouger les choses. «Nous ne nous sommes pas mis d'accord sur les modalités du transfert». Voilà ce que déclarait à l'Equipe Jean-Michel Aulas après la rupture des négociations avec Al Ain au sujet de Michel Bastos. Souhaitant récupérer 10 millions d'euros dans l'affaire, JMA avait éconduit la proposition du club émirien, jugée trop faible à ses yeux (de l'ordre de 6 millions d'euros plus divers bonus). Le quotidien sportif avait alors annoncé que l'ancien Lillois était attendu à Montréal où le club rhodanien prépare le Trophée des champions. Mais le joueur est finalement resté entre Saône et Rhône afin d'attendre que sa situation évolue. Selon des proches informations, le joueur est convaincu qu'il va quitter l'OL et n'entend pas poursuivre l'aventure à Gerland. Son représentant a décidé de passer à la vitesse supérieure pour tenter de finaliser le transfert de son protégé. Il vient de s'envoler pour Dubaï afin d'aller convaincre les dirigeants d'Al Aïn de lâcher du lest. D'ailleurs, les deux formations ne seraient plus qu'à 1,5 million d'euros d'un accord. Du côté du joueur, on se donne jusqu'à vendredi pour clore positivement ou négativement le chapitre Al-Ain. Après Anzhi (dont le joueur ne veut pas entendre parler), un autre prétendant est revenu aux nouvelles hier soir. Il s'agit du Galatasaray. Au courant de la plupart des éléments du dossier, le club turc songerait très sérieusement à offrir 7 millions à l'OL pour récupérer Michel Bastos. Cette possible offre de dernière minute fera-t-elle fléchir les dirigeants d'Al-Ain ? Rien n'est moins sûr, mais à l'OL, la perspective de récupérer de l'argent frais pour financer l'arrivée d'un joueur pourrait bien s'avérer décisive dans les négociations.