La Centrale syndicale et le Conseil national économique et social (CNES) ont mis à la disposition des citoyens, au siège de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), une mini-foire des produits de large consommation, à des prix abordables. Le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, et le président du CNES, Mohamed-Seghir Babès, ont donné le coup d'envoi de cette opération de vente se déroulant aussi dans les locaux de l'Eriad à Hussein Dey (Alger), et qui se poursuivra tout au long du mois sacré du Ramadhan. Divers produits de consommation de première nécessité sont proposés dans des stands aux citoyens à des prix inférieurs à ceux des marchés ; ainsi, le kilo de farine est proposé à 30 DA, 3 sachets de pâtes à 100 DA, le kilo de couscous à 75 DA et 5 litres d'huile à 560 DA, La viande congelée est cédée à 450 DA alors que la viande fraîche ovine est proposée à 980 DA, les pois chiches de calibre 12 sont proposées à 149,96 DA le kilo, les haricots secs à 97,93 DA le kilo, le riz à 63,32 DA le kilo et les lentilles à 98,70 DA le kilo. M. Sidi-Saïd a souligné en marge de sa visite aux différents stands que «nous avons décidé de mettre en action et en pratique cette volonté de faire de la production nationale un élément déterminant du développement économique national», ajoutant que pour lui cette action vise trois objectifs, à savoir l'emploi, la valorisation du produit national et, surtout, le pouvoir d'achat, tout en affirmant que «je peux dire que les trois éléments sont liés, en même temps, vous avez un développement économique énorme, où les entreprises vont être à un certain moment en position de demandeurs d'emplois, si le consommateur suit». A cette effet, Sidi-Saïd a signalé que «le document commun réalisé avec le CNES et remis au chef de l'Etat, préconise de regarder de plus prés les importations de produits qui sont fabriqués en Algérie», affirmant que les offices nationaux ne ménagent aucun effort pour la protection de la production nationale, en soulignant qu'il y a des pays qui prennent des mesures importantes sans qu'ils ne demandent d'avis à quiconque, «nous voulons nous aussi que la production nationale redevienne un leitmotiv». Le secrétaire général de l'UGTA a indiqué que plus de 770 entreprises publiques fermées ont été remises en route, dont celles du secteur du textile, ajoutant que grâce à la volonté du président de la République, le secteur public se remet en route, et mettant en exergue l'existence d'une synergie au niveau du pays pour que le citoyen consomme le produit national.